4 mars 2022 à 02:01
Les «écolos» politiques (à ne pas confondre avec les vrais amoureux de la nature) et l’Etat veulent ériger des éoliennes géantes et simplifier les voies de recours des riverains opposés! L’ennui, c’est que ces machines, vu la météo, ne tournent à plein rendement qu’à temps très partiel.
De plus à partir de 30% semble-t-il d’éoliennes dans le «mix» de production d’électricité, le réseau devient instable (ce qui arrive en Australie). Avec le manque de vent sur le Plateau suisse, l’éolienne ne profiterait qu’aux investisseurs moyennant un gros subside à la réalisation. J’ai posé 28 m2 de photovoltaïque. Or, on ne me le paie que 8,5 ct. le kW alors qu’il faudrait au moins 12 ct.
Il est grand temps de faire des projets adaptés à la Suisse parce qu’on va droit dans le mur avec les futures oppositions. Nos ancêtres n’ont jamais construit de moulins à vent, mais à eau.
On fonce tête baissée avec les voitures électriques. On devra extraire et produire du minerai pour la fabrication des batteries et on ne sait pas encore avec quel niveau de pollution. On pose des pompes à chaleur (PAC) à tour de bras sans savoir si l’on aura l’électricité nécessaire pour les faire tourner. De plus Groupe E prône des PAC air-eau moins chères à la pose, mais plus gourmandes en électricité lors de température extérieure négative, à cause d’un appoint électrique intégré.
Il faut construire de nouveaux barrages, en rehausser certains, arrêter de mépriser les minicentrales. Il sera impératif d’utiliser le courant photovoltaïque pour remplir les barrages par pompage lors de fort ensoleillement et utiliser ce courant lors de baisse de production due à la météo: ça s’appelle équilibrer le réseau.
André Margueron,
retraité technicien
en chauffage, Villaraboud
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