Portrait. La peinture, le plus beau monde de Valérie Favre
Vivant à Berlin et Neuchâtel, l’artiste Valérie Favre vient de recevoir le Grand Prix suisse d’art, une distinction couronnant une carrière construite en séries thématiques et menée sans concessions.
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14 juin 2024 à 00:00
Difficile de déterminer, dans cette passionnante histoire, qui a choisi l’autre. Valérie Favre s’est-elle dit très tôt que la peinture serait sa vie ou est-ce la peinture qui l’a appelée, alors qu’elle se rêvait pilote d’avion ou capitaine de navire? Probablement les deux. Seule certitude, nous voici face à une trajectoire que rien ni personne n’allait pouvoir modifier. Celle d’une artiste remplissant «une mission auto-infligée», de son aveu, à savoir peindre sans relâche, se confrontant à la marche du monde puis couchant ses analyses sur la toile, armée de ses seuls pinceaux.
Voir le travail de Valérie Favre: A Art Basel, jusqu’à demain, 16 juin.
A Engelberg (OW), dans le cadre de Backstage Engelberg, du 23 juin au 18 août.
A Zurich, galerie Peter Kilchmann, du 31 août au 12 octobre.
Valérie Favre, Axel Ruoff, Malerei. Ein Gespräch, Ed. Hatje Cantz, 288 pp. (en allemand).