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Musique

Critique. Concerts de l’Avent 2022

Les Concerts de l’Avent de l’année 2022 ont eu lieu dimanche passé. Retour sur la «grande» Messe consacrée la musique de Mozart, Humperdinck ou Stravinski.


Daniel Fattore

Daniel Fattore

28 novembre 2022 à 15:48

Critique Concerts de l’Avent

L’église de Villars-sur-Glâne était comble dimanche en fin d’après-midi, à l’occasion du premier des Concerts de l’Avent de l’année 2022. Entièrement consacré à Wolfgang Amadeus Mozart, le programme avait de quoi attirer les mélomanes en nombre. Accompagné de l’Academy of Ancient Music de Cambridge, en effet, l’Ensemble vocal de Villars-sur-Glâne a interprété la célèbre Grande Messe en do mineur du maître de Salzbourg, sous la direction de Jérôme Kuhn. Un choix judicieusement complété par des extraits d’une œuvre orchestrale et vocale méconnue, Thamos, König in Ägypten.

Toute la puissance d’un effectif choral capable de souplesse

C’est avec le Maestoso, Allegro de cette pièce que s’ouvre le concert. Il s’agit d’une composition instrumentale qui offre à l’ensemble orchestral anglais l’occasion de révéler toutes ses qualités. A la fois impérieux et onctueux, mené à un tempo soutenu, l’ensemble révèle une belle présence de la section des cuivres, et en particulier des cors aux ponctuations énergiques. Quant aux cordes, elles apparaissent volubiles et cultivent un tempérament dansant.

Opératique

Le Kyrie de la Grande Messe en do mineur constitue la première intervention du chœur. Le chef lui imprime un tempo lent et solennel qui permet à l’auditeur de goûter toute la puissance et le charme d’un effectif choral certes imposant, mais capable de faire preuve de toute la souplesse requise. Quant à la soprano Alison Scherzer, interprète toute en sobriété, elle révèle une voix de velours empreinte de profondeur, tout à fait à l’aise dans le registre grave.

Par contraste, le Gloria s’impose comme un moment de fête saisissant grâce au choix d’un tempo très rapide dès le tutti initial, mais aussi par des nuances qui privilégient souvent la puissance tout au long de cette partie. La mezzo-soprano Marie-Claude Chappuis signe une interprétation souriante du Laudamus te, dans un style enjoué qui évoque l’opéra.

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