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Pourquoi les écrivains se cherchent-ils un toit?

Les maisons pour l’écriture essaiment en Suisse, à l’image de celle qui vient d’ouvrir à Monthey. Pourquoi les écrivains se cherchent-ils un toit?


 Thierry Raboud

Thierry Raboud

14 octobre 2022 à 16:12

Temps de lecture : 1 min

Résidences » Tout livre naît d’un lieu. Et parfois le chez soi ne suffit pas, quand l’écriture échoue à y trouver le temps ou l’espace qu’elle requiert. Alors les romanciers n’ont cessé de trouver des ailleurs où s’adonner à leur activité étrange. Une circulation artistique qui remonte au moins à la Renaissance italienne, et qui semble être devenue un incontournable de la production littéraire. Entre mécénat moderne et dépaysement créatif, que disent ces villégiatures du métier d’écrire?

«L’écriture est un geste très solitaire, c’est pourquoi nous avions envie de proposer un espace d’accueil, d’échanges mais aussi de formation, dans l’idée que tout le milieu littéraire romand puisse en bénéficier», note la romancière Abigail Seran, directrice de la Maison des écrivaines, des écrivains et des littératures (MEEL). Une structure inédite, forte pour l’heure d’une trentaine de membres, qui vient de voir le jour à Monthey grâce au soutien de la commune et du canton du Valais. «J’ai été inspirée par l’Irish Writers Centre, que j’ai découvert en Irlande, où chacun est accueilli quel que soit son niveau d’écriture. Comme les parcours ici sont très disparates, nous offrons divers ateliers de mise à niveau, dans les domaines de l’édition notamment. Un lieu imaginé par des écrivains, pour des écrivains!»

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