15 janvier 2022 à 02:01
Acte I: entre 2016 et 2019, Greenwatt et plusieurs communes signent des conventions confidentielles pour réaliser sur leur territoire des parcs éoliens. Secret.
Acte II: le rideau se lève grâce à une question de députés au Conseil d’Etat, selon La Liberté du 6 janvier 2021. Etonnement de citoyens concernés, voire stupeur, de découvrir l’ampleur, les situations de ces éoliennes, sans qu’ils n’aient été consultés ni informés. C’est presque irréel. Tristesse.
Acte III: des propos rassurants de M. Curty, conseiller d’Etat, dans La Liberté du 25 mai 2021, «Au XXIe siècle, on ne peut clairement pas imposer un parc aux communes qui ne le souhaitent pas. D’autant plus que la réalisation passe par la modification du plan d’aménagement local, qui est de la compétence communale.» Espoir.
Acte IV: deux communes émettent des doutes quant à la validité du volet éolien du Plan directeur cantonal et analysent avec l’aide d’un avocat tous les documents et les procédures. Tristesse.
Acte V: une demande de reconsidérer le Plan directeur cantonal (volet éolien) est déposée à la Chancellerie au début octobre 2021. De nombreuses communes se joignent à elles. Espoir.
Acte VI: réponse du Conseil d’Etat: non, c’est non… avec une petite lueur d’espoir, car il songe à une expertise éolienne. Décision prise juste avant les fêtes, juste avant le changement de gouvernement, ceci par un simple courriel, selon les journaux fribourgeois du 4 janvier 2022. Tristesse.
Alors, en ce début d’année, j’ose espérer que le souffle du chaud et du froid cesse, que l’avis des citoyens soit respecté et que le Conseil d’Etat tienne les promesses de M. Curty.
Marie-Claire Jaquier,
Prez-vers-Siviriez
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