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Cinq jeunes condamnés après avoir vandalisé des drapeaux LGBT à Fribourg

Quatre majeurs et un mineur ont été sanctionnés pour avoir, en mai 2023, volé et brûlé des bannières hissées par la ville de Fribourg à l’occasion de la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie

Une photo revendiquant l’action s’est notamment retrouvée sur un groupe Telegram de supporters de foot ouvertement néonazis. © DR

Marc-Roland Zoellig

Marc-Roland Zoellig

3 janvier 2024 à 20:30

Temps de lecture : 1 min

Fribourg » Les drapeaux arc-en-ciel hissés par la ville de Fribourg le 17 mai 2023 à l’occasion de la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie n’avaient pas suscité que de l’enthousiasme au sein de la population. Dans les jours ayant suivi ce déploiement symbolique, quatre bannières colorées flottant au-dessus de la place Georges-Python avaient été volées et brûlées par un petit groupe qui s’était vanté de cet acte de vandalisme sur les réseaux sociaux.

Identifiés et interpellés par les limiers de la police cantonale après de nombreuses investigations supervisées par le Ministère public, selon un communiqué de presse diffusé le 15 septembre 2023, cinq membres de ce groupe, âgés de 17 à 18 ans, viennent d’être sanctionnés par la justice fribourgeoise. Par voie d’ordonnance pénale, quatre jeunes Fribourgeois majeurs ont écopé de jours-amende avec sursis, complétés d’amendes fermes et de frais de justice. Un mineur a été, quant à lui, condamné à une prestation personnelle, équivalent du travail d’intérêt général (TIG). D’après le président du Tribunal des mineurs Pierre-Laurent Dougoud, la procédure est toujours pendante concernant deux autres prévenus âgés de 17 ans.

Discrimination retenue

Les quatre majeurs, qui affichaient tous des casiers judiciaires vierges jusqu’ici, ont été reconnus coupables de vol, respectivement complicité de vol, de discrimination en raison de l’orientation sexuelle et de dommages à la propriété. Le plus lourdement condamné s’en tire avec 90 jours-amende à 70 francs avec sursis pendant deux ans et une amende ferme de 1000 francs, dont il a sollicité la conversion en TIG. Selon le procureur général Fabien Gasser, signataire des ordonnances pénales, ce jeune homme est à l’origine de l’expédition anti-LGBT, aux côtés d’un membre mineur du petit groupe.

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