Face aux critiques, la ministre de tutelle Viola Amherd tente, peut-être pour la dernière fois avant son départ, de redorer le blason de l’armée. Accompagnée notamment du chef de l’armée et du chef de l’armement, elle a défendu vendredi les grands projets militaires.
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ATS
Aujourd’hui à 09:38, mis à jour à 09:54
Le Département fédéral de la défense (DDPS) réagit à une lettre envoyée par la Délégation des finances du Parlement, qui tirait la sonnette d’alarme. Selon la Délégation, sept grands projets d’armement et d’informatique, estimés à 19 milliards de francs, présentent des risques massifs. Le Contrôle fédéral des finances a lui pointé une gestion «insatisfaisante» de la commande de drones israéliens par l’armée.
Le nouveau système de surveillance de l’espace aérien suisse est retardé. L’introduction d’un nouveau logiciel est en suspens. Le remplacement des systèmes de télécommunications mobiles de l’armée pourrait échouer. Le nouveau réseau de commandement de l’armée prend un retard considérable. Idem pour le projet clé «réseau de données sécurisé Plus».
Mme Amherd reconnaît avoir trop peu informé le public. «Les défis sont grands et l’état n’est pas satisfaisant», a-t-elle précisé devant les médias. «Nous mettons tout en œuvre pour réaliser ces projets, mais il y a des obstacles que nous ne pouvons pas écarter parce que nous ne pouvons pas les influencer.»
Moins de demandes d’asile devraient être déposées cette année en Suisse. Le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) table sur quelque 24’000 nouvelles demandes, soit 4000 de moins (-15%) qu'en 2024. Il prévoit aussi environ 17’000 demandes de réfugiés ukrainiens.
