16 mars 2023 à 02:01
Servir et disparaître est une devise utilisée le plus fréquemment par les hommes politiques lors de leur retrait des affaires afin de prouver leur grandeur de cœur et leur dévouement à la cause publique. Visiblement dans notre beau canton de Fribourg, ce n’est pas dans les us et coutumes.
Il y a eu la parution de Secrets et confidences d’un président de M. Georges Godel, ancien conseiller d’Etat fribourgeois qui s’est recyclé en président de conseil d’administration de Cremo. Nomination qui lui a valu la une de La Liberté. Le fait que M. Godel puisse s’occuper de la caisse de pension de cette entreprise m’inquiète. Bon, vous me direz, il a l’expérience pour le faire. C’est vrai. Demandez donc l’avis des employés d’Etat. Mais je m’égare.
Donc après le bouquin de M. Godel, voilà t’y pas que La Liberté du 7 mars m’annonce celui de M. Michel Pittet, autre grand homme politique et conseiller d’Etat de 1991 à 2006. J’y apprends une chose intéressante: M. Pittet a dû immigrer à Lausanne. Visiblement à cette période, le mot immigration n’avait pas la même signification que de nos jours.
J’apprends aussi que, dans le cadre de la promotion économique, les mesures d’incitations étaient modulées en fonction de la qualité écologique. Visiblement, à cette époque comme pour l’immigration, le mot écologie n’avait, lui aussi, pas la même signification.
Je n’ai pas lu le bouquin Secrets et confidences d’un président de M. Godel et l’article de La Liberté du 7 mars ne m’a pas donné envie de lire Michel Pittet au service du canton.
Servir et disparaître n’est définitivement pas une expression fribourgeoise.
Philippe Albert Blanc, Bulle
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