19 janvier 2022 à 02:01
J’ai été piquée par une tique l’été dernier. Les piqûres de tiques relèvent de l’assurance-accidents: «La loi définit la notion d’accident comme «toute atteinte dommageable, soudaine et involontaire, portée au corps humain par une cause extérieure extraordinaire», selon la Suva elle-même.
La causalité (piqûre de tique) dont j’ai été victime rentre dans ce critère, et les assureurs-accidents la considèrent donc comme un accident. Les frais de traitement et indemnités journalières devraient donc être pris en charge en accident et non en maladie.
Puis des symptômes sont apparus: grande fatigue, érythème migrant (signe typique), courbatures, paralysie, etc., tous attestés par le médecin. De plus, une analyse de sang a détecté des anticorps borréliose. Antibiotiques et arrêt de travail par mon médecin, comme j’étais en incapacité de travailler.
Et voilà que je reçois un rapport de la Suva refusant de prendre en charge le cas: je n’entre pas dans les critères de l’accident, mais dans ceux d’une maladie! Cette décision péjore fortement mon droit en jours de maladie assurés, particulièrement en ces temps de Covid-19. Je connais plusieurs personnes ayant dû aller jusqu’au Tribunal fédéral pour faire reconnaître la cause accident, la Suva rechignant visiblement à prendre en charge ce genre de cas.
Je tiens à préciser que je ne suis pas allée de mon plein gré dans les buissons interpeller une tique à tout-va pour qu’elle me saute dessus et qu’elle m’injecte une maladie. Je suis atterrée par cette décision, tout comme mon médecin, qui me soutient activement pour la contester. Dois-je aller jusqu’au Tribunal fédéral?
Sandra Margueron,
Villaz-Saint-Pierre
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