Péninsule coréenne. Trump veut reprendre contact avec le dirigeant nord-coréen Kim
Le président américain Donald Trump s'est dit jeudi soir désireux de reprendre contact avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, "un type intelligent". Le milliardaire l'avait rencontré trois fois lors de son premier mandat, mais sans résultat sur le nucléaire.
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ATS et AFP
Aujourd’hui à 06:57, mis à jour à 07:03
Interrogé par la télévision préférée des conservateurs Fox News, le nouvel occupant du bureau ovale a réaffirmé que Kim Jong-un l'"aim[ait] et [qu'il] s'entendai[t] bien avec" lui. Alors que l'animateur demandait à Donald Trump s'il reprendrait contact avec lui, il a répondu: "Oui, je le ferai".
"Kim Jong-un est un type intelligent", a assuré le président américain. Premier chef de l'Etat américain en exercice à rencontrer un membre de la dynastie Kim, Donald Trump entretenait une relation épistolaire bien connue avec Kim Jong-un.
Les deux hommes se sont rencontrés la première lors d'un sommet historique en juin 2018 à Singapour, la deuxième à Hanoï en février 2019, un fiasco, et la dernière fois sur la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud en juin 2019.
Un "dictateur"
Les Etats-Unis et Pyongyang ont tenu leurs derniers pourparlers sur la dénucléarisation à Stockholm en octobre 2019, mais sans véritable progrès.
Il y a une semaine, le républicain Marco Rubio, qui n'avait pas encore été confirmé par le Sénat comme chef de la diplomatie américaine, avait qualifié Kim Jong-un de "dictateur" et affirmé que Washington s'efforcerait au maximum d'éviter une crise avec ce pays.
D'après M. Rubio, le dirigeant nord-coréen "voit les armes nucléaires comme sa police d'assurance pour rester au pouvoir et c'est tellement important pour lui qu'aucune sanction ne l'a dissuadé de développer cette capacité" nucléaire.
Le nouveau secrétaire d'Etat avait toutefois salué l'approche de Donald Trump sous son premier mandat, reconnaissant qu'il était lui-même "très sceptique" à l'époque.
"Au bout du compte, il n'est pas parvenu [à un accord] durable. Mais il a réussi [...] à faire cesser les tests de missiles. Cela n'a pas arrêté le développement du programme, mais au moins, cela a calmé la situation", avait ajouté la semaine dernière M. Rubio.