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Tsunami. Thaïlande et Indonésie de nouveau très prisées par les Suisses

Avec le tsunami dévastateur du 26 décembre, il y a vingt ans, le secteur touristique en Asie du Sud-Est, très apprécié des Suisses, a connu une baisse sensible. Aujourd'hui, des pays comme la Thaïlande font à nouveau partie des destinations phares, Noël compris.

Les plages de Phuket tentent à nouveau les touristes, Suisses compris, 20 ans après le tsunami ravageur.KEYSTONE/AP/PATRICK QUINN

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Aujourd’hui à 06:01, mis à jour à 06:06

Temps de lecture : 2 min

"Après 2004, le tourisme en Thaïlande a d'abord connu un recul sensible. A la période de Noël 2005/2006, la demande de nos clients était nettement inférieure à celle des années précédentes", explique à l'agence de presse Keystone-ATS Muriel Wolf Landau, porte-parole d'Hotelplan.

Dès les années suivantes, la demande de vacances en Thaïlande a de nouveau augmenté. Le tourisme étant un pilier de l'économie thaïlandaise, le retour des hôtes internationaux a été d'une grande importance non seulement pour les régions concernées, mais pour le pays tout entier. Il permet de garantir des emplois et de stabiliser l'économie locale.

"Aujourd'hui, la Thaïlande fait partie des cinq destinations les plus prisées pour les vacances balnéaires et citadines pendant les fêtes de fin d'année", poursuit la porte-parole. Dans le domaine des voyages individuels, la Thaïlande occupe même la première place.

L'Indonésie n'est pas une destination aussi populaire pour les fêtes de fin d'année. Cela s'explique principalement par le climat, de nombreuses îles connaissant la saison des pluies à cette période.

L'Asie du Sud-Est connaît actuellement aussi une forte demande auprès des agences du voyagiste Tui. Pour la saison d'hiver en cours, la Thaïlande a même atteint un niveau record avec une augmentation de 15%, a indiqué un porte-parole à Keystone-ATS. S'agissant de l'Indonésie, la demande se situe au niveau de l'année dernière.

Régions touristiques mieux loties

Dans l'ensemble, le tourisme s'est rapidement rétabli après la plus grande catastrophe naturelle de mémoire d'homme dans la région. Sur les plages touristiques de Phuket par exemple, pratiquement plus rien ne rappelait la dévastation deux ans seulement après la catastrophe. Les régions moins prospères se sont toutefois remises plus lentement.

Au cours des quatre premiers mois de 2006, soit un an seulement après la catastrophe dévastatrice, la demande touristique pour l'Asie du Sud a augmenté de 21%, selon l'Organisation mondiale du tourisme. En Thaïlande, l'aéroport de Bangkok a enregistré près de 30% de touristes supplémentaires au cours de cette première saison après le tsunami. Les voyagistes suisses Kuoni et Hotelplan enregistraient déjà à l'époque des réservations records pour la Thaïlande et les Maldives.