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Commerce de détail. Temu et Shein mettent sous pression le commerce de détail en Suisse

Les détaillants suisses dans leur grande majorité s'inquiètent de la concurrence des plateformes en ligne asiatiques comme Temu et Shein. La pression sur les prix qui en résulte reste leur souci numéro un en 2025, selon un sondage.

Temu et Shein mettent sous pression le commerce de détail en Suisse. (archive)KEYSTONE/DPA/OLIVER BERG

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ATS et AWP

7 janvier 2025 à 16:43, mis à jour à 16:48

Temps de lecture : 2 min

Plus de 60% des commerces en Suisse voient comme inquiétant ou très inquiétant le développement de plateformes en ligne telles que Temu, Shein ou Amazon, selon le baromètre sectoriel 2025 de Swiss Retail Federation publié mardi. L'association faîtière du commerce de détail en Suisse a sondé 90 directeurs généraux d'entreprises membres au sujet de leurs perspectives et de leurs préoccupations pour 2025.

De plus, pas moins de 70% des entreprises interrogées ressentent fortement, voire très fortement le poids des asiatiques Temu et Shein sur le commerce de détail suisse, contre 9% seulement qui le trouvent faible. Les entreprises de taille moyenne du secteur non alimentaire, en particulier, éprouvent très durement l'impact de ces plateformes. La pression sur les prix et la concurrence qui en résulte reste le souci numéro un du commerce de détail suisse en 2025.

Dans le top 5 des préoccupations figurent également la volatilité de la politique mondiale (polarisation, développements aux Etats-Unis et en Chine, guerres en Ukraine et au Proche-Orient), la torpeur du climat de consommation, la pression croissante sur les marges ainsi que la faiblesse du développement économique observée dans les pays voisins. Les PME sont également très préoccupées par l'augmentation générale de la pression réglementaire et la pénurie de personnel qualifié.

Toutefois, toujours selon le baromètre de Swiss Retail Federation, la branche envisage la nouvelle année de façon plus positive que l'année précédente. Pas moins de 79% des entreprises interrogées estiment que leurs chiffres d'affaires resteront en 2025 dans la moyenne malgré des conditions générales difficiles, alors qu'il y a un an, plus d'une sur trois s'attendait encore à un recul.

Pas plus de 4% s'attendent à un résultat dépassant la moyenne. En outre, le secteur prévoit sur l'ensemble de 2025 un renchérissement moyen de 1,2%, bien inférieur aux 2,1% estimés l'année précédente.