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Suisse

Santé. Un manque de soutien juridique aux femmes ayant subi une fausse couche

En Suisse, une grossesse sur cinq n’arrive pas à terme naturellement. Jugeant que le soutien institutionnel aux femmes ayant subi une fausse couche fait défaut, deux initiatives parlementaires déposées seront débattues ce mardi au Conseil national. Explications.

Les examens médicaux sont bien souvent entièrement à la charge des femmes en cas de perte de grossesse.Keystone

Estelle Liechti

Estelle Liechti

23 septembre 2024 à 16:38, mis à jour à 17:36

Temps de lecture : 5 min

C’était en août 2013. Vanessa, 44 ans aujourd’hui, tombe enceinte. Déjà maman d’un garçon de 10 ans et d’une fille de 11 ans, cette Fribourgeoise se réjouit de l’arrivée d’un troisième enfant. A onze semaines de grossesse, elle remarque qu’elle perd du sang. Le second rendez-vous chez son gynécologue sera le dernier: son embryon n’est plus viable. Vanessa doit alors prendre des médicaments pour l’expulser. «C’était la pire douleur de ma vie, même après deux accouchements. Et là, il n’y avait aucun bébé», confie-t-elle.