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Suisse

Socialistes à la peine

Le PS est bousculé par les alliances de droite et se fait piquer des sièges par les Verts


Xavier Lambiel et Guillaume Chillier

Xavier Lambiel et Guillaume Chillier

29 mars 2022 à 01:11

Temps de lecture : 1 min

Elections » Le canton de Berne restera gouverné par une majorité de droite. Malgré une alliance avec les Verts, le maire socialiste de Bienne, Erich Fehr, n’est pas parvenu à subtiliser le siège du Centre pour faire basculer le rapport de force vers la gauche. Face à une alliance de droite, il échoue même de plus de 20 000 voix. Au micro de la RTS, il soupire: «S’il n’y a pas de fissure dans le bloc bourgeois, c’est compliqué.»

Tout indique que la centriste Astrid Bärtschi a bénéficié des voix de l’UDC et du PLR. Au parlement, les socialistes ont perdu six sièges pendant que les Verts en emportaient cinq. Un peu partout dans le pays, ces deux phénomènes se multiplient. Les élections fribourgeoises (automne 2021), vaudoises (le deuxième tour a lieu le 10 avril) et bernoises (il y a deux jours) en sont les derniers exemples les plus éloquents.

Une droite décomplexée

Pour le Jurassien Charles Juillard, vice-président du Centre, «la droite est désormais décomplexée» au moment d’élaborer des alliances. Le sénateur y voit «une dynamique», mais «il est trop tôt pour dire si elle se poursuivra jusqu’aux élections fédérales» de 2023. Pour lui, «nous pouvons travailler avec l’UDC, surtout à Berne, à Fribourg ou dans le canton de Vaud, où une UDC différente de celle de Zurich ose s’affirmer». Mais le Centre ne fait-il pas pencher la majorité toujours du même côté? «Non, il reste centriste. A ma connaissance, la gauche n’a jamais souhaité travailler avec nous sur un programme de législature.»

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