Partis. Vives attaques des dirigeants du PS contre la droite nationaliste
Les dirigeants du PS ont tiré à boulets rouges sur Donald Trump et ses émules en Europe Alice Weidel et Viktor Orban lors du congrès du parti à Brigue (VS). "La vague populiste" est une menace, ont estimé les co-présidents du parti Mattea Meyer et Cédric Wermuth.
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ATS
Aujourd’hui à 11:24, mis à jour à 12:41
"Trump et les géants de la tech sapent les fondements de la démocratie avec des campagnes ciblées de désinformation. Sur les réseaux sociaux qu’ils possèdent, des millions de personnes reçoivent leurs messages de haine", a lancé samedi la conseillère nationale zurichoise devant les 500 délégués.
Dans la même veine, Cédric Wermuth a dit que "l'’Europe de (Herbert) Kickl, Weidel et Orban (respectivement les chefs de file nationalistes en Autriche, en Allemagne et 1er ministre hongrois) est synonyme d’arbitraire et d’exploitation. Ces gens veulent détruire la cohésion européenne. Nous, en revanche, défendons une Europe des peuples et de la justice sociale."
Le conseiller national argovien a aussi dit que la solidarité des partis bourgeois suisses envers l'Ukraine était "un écran de fumée, et ça c'est une honte pour notre pays". Lui s'est rendu la semaine dernière à Kiev avec une délégation du PS afin de soutenir la création d'un parti frère dans ce pays.
Une expérience révoltante. Révoltante face à celles et ceux qui, au Parlement suisse, osent affirmer qu’il serait temps de renvoyer les réfugiés et réfugiées d’Ukraine, sous prétexte que "quelques attaques aériennes" ne suffiraient pas à parler de guerre. Aucun d’eux ne s’est rendu en Ukraine depuis trois ans. Mais je peux vous assurer que, pour les habitantes et habitants de Kiev, la guerre est une réalité.