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Politique

Santé. Urgences: taxe sur les cas bénins presque unanimement rejetée

Une initiative parlementaire demande que les patients se rendant aux urgences pour des cas bénins soient taxés ou voient leur quote-part augmentée. Le projet a toutefois été presque unanimement rejeté par les associations et les partis lors de la consultation.

Une initiative parlementaire vise à empêcher les consultations inutiles aux urgences des hôpitaux. (Photo d'archives)KEYSTONE/ANTHONY ANEX

ATS

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Aujourd’hui à 05:30, mis à jour à 05:38

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Les cantons doivent avoir la compétence d'augmenter de 50 francs le montant maximal annuel de la quote-part à la charge de la personne assurée pour chaque consultation aux urgences, sauf pour les patients envoyés par un médecin, notamment.

Le nouvel article vise à modifier le comportement des gens. Les services d'urgence sont actuellement trop souvent consultés. Des possibilités de traitement moins coûteuses, comme les cabinets de médecins de famille, devraient être privilégiées.

La Fédération des médecins suisses, l'Association des seniors actifs, la Société suisse de médecine d'urgence et de sauvetage, Santésuisse, la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé, les Vert-e-s, le PS et l'UDC rejettent le projet.