Proche-Orient. Le Parlement demande d'interdire aussi le Hezbollah, après le Hamas
Après le groupe islamiste Hamas, le mouvement armé chiite libanais Hezbollah doit aussi être interdit en Suisse. Le National a adopté mardi, par 126 voix contre 20, une motion en ce sens. Le Conseil des Etats, qui a déjà validé un texte similaire, devra se prononcer.
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ATS
Aujourd’hui à 09:30, mis à jour à 09:42
Le Hezbollah est une organisation terroriste islamiste radicale, autrice de nombreuses violations des droits humains dans le monde, a lancé Jacqueline de Quattro (PLR/VD) pour la commission. La Suisse doit se positionner clairement, il en va de la lutte contre le terrorisme, a complété le co-rapporteur David Zuberbühler (UDC/AR).
Le Conseil fédéral était opposé au texte. Le ministre de la justice Beat Jans a demandé de faire preuve de retenue. Il en va de la crédibilité de la Suisse, un Etat neutre "qui peut aider à établir des ponts". Il s'agit de miser sur la médiation plutôt que sur les interdictions.
Et de rappeler que les actes menant à l'interdiction de l'Etat islamique, d'Al-Qaida et du Hamas avaient une certaine gravité. Il n'a été suivi que par les Vert-e-s. Le PS s'est abstenu.