Une cinquantaine d'opposants russes se sont rassemblés samedi après-midi sur la place des Nations à Genève pour exiger la fin de la guerre en Ukraine et la fin du régime autoritaire de Vladimir Poutine. A Zurich, une vingtaine de personnes ont manifesté.
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ATS
Aujourd’hui à 16:03, mis à jour à 16:08
Leur réunion faisait écho à une journée d'action mondiale des Russes opposés au conflit, organisée dans des dizaines de villes.
"Nous nous levons pour dénoncer fermement la propagande de Poutine qui ment en affirmant que les Russes soutiennent unanimement sa guerre en Ukraine. Nous sommes les voix de celles et ceux qui ont été réduits au silence en Russie sous la menace d'une répression brutale", selon un communiqué de l'organisation Russie du Futur - Suisse. Quelque 50 personnes étaient réunies, selon un photographe de Keystone-ATS.
A Zurich, une vingtaine de personnes ont manifesté sur l'Europaplatz aux abords de la gare centrale, a dit Andrey Lipattsev, membre du comité de la même organisation à Keystone-ATS. La revendication principale est la libération des prisonniers politique en Russie.
A Genève, les opposants russes ont formulé quatre revendications prioritaires. Ils exigent du président russe Vladimir Poutine "l'arrêt immédiat de la guerre en Ukraine, le retrait des troupes russes de l'Ukraine et sa démission". Ils appellent la communauté internationale à "soutenir l'Ukraine dans sa lutte contre le régime criminel russe et à couper les liens économiques avec ce régime".
Ils appellent aussi la communauté internationale à "inclure la libération des prisonniers politiques russes parmi les conditions d'un éventuel cessez-le-feu en Ukraine et à offrir l'asile aux Russes fuyant la répression et la conscription".
Enfin, les opposants russes demandent à la Suisse de "rejoindre le régime mondial de sanctions de l'UE contre les auteurs de violations des droits de l'homme".
Lors de cette manifestation à Genève, ils ont parallèlement organisé une exposition en plein air - "Prison pour avoir osé s'opposer à la guerre" - dédiée aux prisonniers politiques russes. Le but est de "mettre en lumière leur lutte, leur souffrance et, de fait, leur mort, tout en appelant à leur libération immédiate".
Melanie Mettler (PVL/BE) annonce sa démission du Conseil national pour le 3 mars. L'élue veut se concentrer sur son mandat à l'Exécutif de la Ville de Berne, indiquent samedi les Vert'libéraux.
