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Suisse

Tessin. Marina Carobbio savoure son élection au Conseil d'Etat

La conseillère aux Etats socialiste est la quatrième femme à siéger au Conseil d’Etat tessinois


Andrée-Marie Dussault

Andrée-Marie Dussault

3 avril 2023 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Tessin » Au restaurant Casa del Popolo, à Bellinzone, lieu de rencontre historique des «rouges» du Tessin, les socialistes ont célébré en nombre hier l’élection sans surprise de leur camarade Marina Carobbio au Gouvernement tessinois. La conseillère aux Etats a dédié sa victoire aux femmes. «Une femme intègre enfin un gouvernement cantonal exclusivement masculin depuis huit ans», a-t-elle déclaré devant les supporters, qui l’ont longuement applaudie. Elle sera la quatrième femme à siéger au Conseil d’Etat tessinois après Marina Masoni (plr, 1995-2007), Patrizia Pesenti (ps, 1999-2011) et Laura Sadis (plr, 2007-2015).

Veston rouge, multipliant les accolades et les bises, rayonnante, la nouvelle conseillère d’Etat a fait valoir que le seul siège de la gauche a été sauvé, «ce qui ne doit pas être sous-évalué». Devant la foule enthousiaste, elle s’est engagée à représenter les socialistes et les verts, qui se sont alliés pour ces élections, «mais pas seulement», en portant et défendant les thèmes des urgences sociale et environnementale devant le Conseil d’Etat.

Une formule maintenue

Au terme d’une campagne électorale décrite comme «plate» par plusieurs observateurs, le nouveau gouvernement conserve sa formule actuelle, avec quatre ministres réélus. Les deux sièges de la Ligue des Tessinois (Norman Gobbi et Claudio Zali) ainsi qu’un siège pour le PLR (Christian Vitta), Le Centre (Raffaele De Rosa) et le PS ont été confirmés. Marina Carobbio remplace le socialiste sortant, Manuele Bertoli, qui n’a pas souhaité se représenter. En conférence de presse vendredi, le directeur du Département de l’éducation, de la culture et des sports a dit avoir passé ces douze dernières années au gouvernement «au galop». Avec le départ de Berne de Marina Carobbio – où elle a passé 16 ans –, le PS pourrait maintenant perdre son siège au Conseil des Etats.

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