Quelque 400 salariés fribourgeois ont répondu à l’appel des syndicats, des Verts et du Parti socialiste pour défendre le pouvoir d’achat
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16 septembre 2023 à 21:14
Manifestation » A Berne, plusieurs milliers de personnes – 20’000 selon les organisateurs - ont répondu samedi à l’appel de l’Union syndicale suisse (USS), Travail.Suisse, l’Association suisse des locataires (Asloca), des Verts et du Parti socialiste pour défendre le pouvoir d’achat. Parmi ces manifestants, environ 400 personnes sont parties de la gare de Fribourg vers 12h40 pour gagner la capitale fédérale. De là, ils ont rallié la Schützenmatte puis le Palais fédéral. La manifestation a vu Pierre-Yves Maillard, président de l’USS et conseiller national (PS, Vaud) entre autres donner une allocution très applaudie.
«Il n’y a vraiment aucun secteur qui est épargné par l’érosion du pouvoir d’achat»
François Clément
«Je dois dire que déplacer autant de manifestants de Fribourg vers Berne est une belle réussite», explique François Clément, secrétaire régional d’Unia Fribourg. «Le quai de la gare était pris d’assaut et le train qui nous a amenés à Berne a pris un peu de retard.» Parmi ceux qui ont accompagné le syndicaliste fribourgeois, des salariés issus des corps de métiers les plus divers, du secteur du bâtiment aux couturières. «Depuis deux ans, les gens n’ont pas eu d’augmentation suffisante de leurs salaires», explique-t-il. «Certains m’ont confié qu’ils ont dû renoncer à partir en vacances ou à offrir certains loisirs à leurs enfants. Voilà pourquoi nous réclamons une hausse des salaires de 5 %. Au niveau cantonal, nous avons lancé une initiative pour le salaire minimum à 23 francs.»
Le syndicaliste remarque que des salariés qu’il a rencontrés n’arrivent plus à vivre. Parmi les manifestants présents samedi, la fonction publique est bien représentée: de nombreux membres du Syndicat des services publics (SSP) entre autres participaient à la manifestation mais aussi le Syndicat du personnel des transports (SEV). «Il n’y a vraiment aucun secteur qui est épargné par l’érosion du pouvoir d’achat», martèle François Clément. «L’indexation des salaires pour faire face au renchérissement est vraiment nécessaire pour tous les moyens et petits salaires.»
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