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Technologie. Les deepfakes mettent nos yeux et nos oreilles à rude épreuve

A la fois source d’appréhension et de divertissement, l’hypertrucage a envahi le web. Publiée ce mardi, une étude inédite sur la perception de cette technologie en Suisse alerte: la moitié des sondés n’étant pas capables de détecter un deepfake, des mesures s’imposent.

En 2018, le média de divertissement BuzzFeed a diffusé un célèbre deepfake de Barack Obama énonçant des propos qu’il n’avait jamais tenus, dans le but de sensibiliser le public aux dangers de cette technologie.Keystone

Sophie Gremaud

Sophie Gremaud

18 juin 2024 à 15:17, mis à jour le 19 juin 2024 à 16:32

Temps de lecture : 5 min

Donald Trump parlant flamand, le pape en doudoune de créateur, Volodymyr Zelensky exhortant son pays à rendre les armes et Taylor Swift en actrice X… Autant de contenus qui semblent vrais, mais qui sont en réalité des deepfakes, des contenus truqués qui ont envahi le web. Entre 2022 et 2023, les attaques par le biais de cette technique ont bondi de 781% en Europe, avec une augmentation spectaculaire de 2950% en Belgique. Aux Etats-Unis, elles ont grimpé de 3000% et même de 4500% aux Philippines, selon un rapport de Sumsub, une entreprise anglaise spécialisée dans la vérification d’identité.

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