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Suisse

Coronavirus. le résumé du 27 avril

Le «blues» des seniors, Daniel Koch et «l’affaire des grands-parents», le nouveau remède potentiel contre le coronavirus: retrouvez notre résumé du jour sur le front de la pandémie!

Coronavirus. Des retraités font usage de leur bon droit à se déplacer. Les autorités recommandent la prudence. Ici deux retraités profitant du soleil au jardin du Domino. Photo Lib / Charly Rappo, Fribourg, 18.03.2020Charly Rappo

AS/ATS

AS/ATS

27 avril 2020 à 21:20

Chaque jour, «La Liberté» vous propose un résumé de l’actualité relative au coronavirus. Informations nationales, cantonales et internationales: c’est parti pour le tour d’horizon de ce 27 avril.

» A FRIBOURG.

SENIORS. Stigmatisés, les aînés? Il faut le croire, puisque le constat est dressé par eux-mêmes. C’est en effet ce qui ressort d’une étude menée par la Haute école de travail social de Fribourg. La moitié des sondés, âgés de 65 ans et plus, pensent que le regard que les plus jeunes portent sur eux a évolué de manière négative, voire très négative, depuis l'arrivée du Covid-19. Plus de 60% d’entre eux considèrent notamment que les médias contribuent à véhiculer une mauvaise image d'eux. » Lire notre article

HÔPITAUX. L’un de vos proches se trouve à l’HFR? Bonne nouvelle: l’établissement lâche du lest sur le front des visites. La situation sanitaire étant stabilisée, l’hôpital allège dès aujourd’hui les conditions pour les visites. Les patients ne souffrant pas ou plus de covid-19 sont autorisés à recevoir des proches dans un cadre défini et restrictif. » Les détails

 

STATISTIQUES. Cette stabilisation, comme évoquée dans le communiqué de l’HFR, se reflète dans les chiffres publiés quotidiennement par l’Etat de Fribourg. Vous l’avez sans doute lu jour après jour sur notre site: la pression est retombée sur le système de santé, avec seulement cinq patients encore aux soins intensifs, pour 55 hospitalisations (+1 par rapport à dimanche). Le covid-19 continue néanmoins de frapper, puisqu’il a fait une 78e victime dans le canton. Les statistiques complètes

» EN SUISSE. 

POLEMIQUE. Depuis le début de la pandémie, Daniel Koch est «Monsieur coronavirus». Copilote de la stratégie de lutte helvétique aux côtés d’Alain Berset, le chef de la division Maladies infectieuses à l’OFSP fait office de phare dans la tourmente. Lorsqu’il s’exprime, les Suisses écoutent et appliquent. Ainsi, les grands-parents du pays ont tiré un trait sur les entrevues avec leurs descendants depuis plusieurs semaines. Ce lundi, surprise: une phrase lâchée par Daniel Koch dans un magazine alémanique enflamme les débats, à commencer par la page Facebook de «La Liberté». «Les grands-parents peuvent à nouveau étreindre leurs petits-enfants», a expliqué le spécialiste à «Grosseltern». 

Une volte-face assez spectaculaire qui a eu ses effets: lors de la traditionnelle conférence de presse fédérale, le spécialiste de l’OFSP était attendu au tournant par de nombreux journalistes. Assailli de questions, le fonctionnaire sur le départ a botté en touche, arguant qu’il se basait sur les derniers développements scientifiques mais sans pouvoir citer une étude en particulier. «Il serait faux d'interdire aux grands-parents, qui souffrent déjà beaucoup de la situation, de serrer leurs petits-enfants dans leurs bras, alors qu'on sait que ces derniers ne sont pas contagieux», a assuré Daniel Koch.

Une prise de position courageuse et tranchée qui soulagera beaucoup d’aînés. En espérant qu’il n’y ait réellement pas de retour de bâton...

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Le nombre de décès dus au Covid-19 en Suisse

VACANCES. Les Suisses sauveront-ils le tourisme dans leur propre pays? Le Conseil fédéral décidera ces prochains jours de la manière dont les restaurants et les installations touristiques pourront progressivement ouvrir. Les Suisses devraient pouvoir passer leurs vacances en Suisse cet été malgré la crise du coronavirus.

COMMERCES. En attendant de sauver le tourisme, les Suisses ont mis un peu de baume au coeur des premiers commerçants ayant pu rouvrir leurs portes ce lundi. Ce sont des files qui se sont formées devant de nombreuses échoppes, témoignages de l’impatience visible des clients après six semaines de fermeture. 

Cette première étape a concerné les magasins de bricolage, jardineries, coiffeurs, cabinets médicaux, vétérinaires, salons de beauté et autres tatoueurs. Les branches qui ont pu reprendre le travail ont prévu des plans de protection contre le coronavirus, rapporte l’agence ATS-Keystone.

A l'exemple des magasins d'alimentation, les bricos et jardineries misent sur l'entrée des clients au compte-gouttes, le respect des distances et le paiement par carte. Les caisses sont protégées d'une vitre en plexiglas.

» Reportage dans un salon de coiffure à Bulle.

DÉTECTION. Le traçage systématique des personnes ayant été en contact rapproché avec un malade du Covid-19 reprennent dans certains cantons, dont Genève et Neuchâtel. Ces enquêtes, qui visent l'entourage large de la personne testée positive, avaient été abandonnées avec l'explosion des cas.

«ll s'agit de rechercher toutes les personnes ayant été à moins de deux mètres pendant plus de quinze minutes dans les 48 heures précédant le résultat positif du test», explique Laurent Paoliello, porte-parole du Département genevois de la santé (DSES). Il revenait lundi sur une information parue dans la NZZ am Sonntag.

ÉDUCATION. Les gymnasiens fribourgeois échapperont-ils quand même aux examens écrits? La réouverture des écoles obligatoires devrait être coordonée au niveau national et les examens de maturités réglementés de manière uniforme. La commission de l'éducation du Conseil national ne veut pas d'un patchwork de solutions. Pour rappel, Fribourg avait décidé de faire cavalier seul en maintenant les examens. 

» Lire aussi: «Collégiens prêts à riposter»

Elle a décidé par 14 voix contre 8 et 2 abstentions de déposer une motion invitant le gouvernement à continuer à élaborer une réglementation nationale avec les cantons. L’égalité de droit et l’égalité des chances dans le système national de formation doivent pouvoir être garantis, a indiqué lundi la commission qui salue aussi les solutions mises en place pour la formation professionnelle.

» DANS LE MONDE.

NORVEGE. Les stratégies de retour sur les bancs d’école varient beaucoup selon les pays. Tandis que l’Italie a estimé qu’il fallait attendre septembre pour retrouver une situation normale de formation présentielle, la Norvège voit, elle, déjà les petits retrouver leurs établissements. 

Le pays, où l'épidémie de coronavirus est en recul, a rouvert les écoles pour les plus petits lundi. Cette mesure constitue une nouvelle étape d'une normalisation très lente et progressive qui inquiète certains parents.

Une semaine après les «Barnehager», qui font office de crèches et de maternelles dans le pays nordique, c'était au tour de de quelque 250'000 enfants de six à dix ans de retrouver les bancs de l'école, dans des classes réduites à quinze élèves, après six semaines de «télé-enseignement».

» Lire l’article

FRANCE. Les effets du covid-19 sur la mortalité dans le pays se fait ressentir au niveau statistique, explique «Le Monde». Le pic enregistré lors de la canicule de 2003 n’est toutefois pas encore atteint. 

Toujours en France, l’agence AFP fait état de résultats prometteurs du tocilizumab, un médicament initialement destiné à combattre la polyarthrite, sur des patients atteints du coronavirus. Mais comme pour l’hydrochloroquine, présentée comme un remède potentiel avant de perdre en crédit ces derniers jours, il faut se montrer prudent.

ETATS-UNIS. Malgré des progrès récents, la majorité des Etats américains n'ont pas à ce jour la capacité suffisante de tests de dépistage pour commencer le déconfinement d'ici le 1er mai. C'est la conclusion de chercheurs d'Harvard dans une analyse publiée lundi sur le site Stat.

Cette analyse contredit l'affirmation du président Donald Trump que les Etats-Unis ont suffisamment fait monter en gamme leurs capacités de dépistage.

» Lire l’article 

» MAIS ENCORE...

Si vous avez lu jusqu’ici, vous avez droit à une récompense...

» La police valaisane récompense sa population en fanfare

… et un devoir! 

Le concours de haïku lancé par le Printemps de la poésie court jusqu’à jeudi. Mais qu’est-ce qu’un haïku? Vous apprendrez tout grâce aux explications de notre journaliste Gilles Labarthe. A vos plumes (et ciseaux)!

» Lire: «Micropoésie du confinement»

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