Logo

Suisse

L'assainissement énergétique des bâtiments, un défi

Pénurie de main-d’œuvre et de matériaux, démarches: les difficultés de l’assainissement énergétique


Sevan Pearson

Sevan Pearson

30 novembre 2022 à 13:30

Temps de lecture : 1 min

Transition écologique » Avec une part de 23,9% en 2020, juste derrière les transports et l’industrie, les bâtiments sont troisièmes au classement des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre en Suisse. Afin de respecter l’objectif de la Stratégie énergétique du Conseil fédéral de zéro émission nette d’ici à 2050, des rénovations sont donc indispensables. «Pour le parc immobilier, cela signifie qu’en 2050, pratiquement aucune énergie fossile ne sera utilisée pour le chauffage et l’eau chaude», illustre Fabien Lüthi, porte-parole à l’Office fédéral de l’énergie (OFEN).

1%

par an, le taux d’assainissement énergétique des bâtiments en Suisse jugé insuffisant 

En 2019, une étude pointait un taux d’assainissement énergétique des bâtiments de 1% par an, alors que plus du double serait nécessaire. Le canton de Vaud souhaite porter cette part à 1,5% et a lancé des projets-pilotes en ce sens. Dans le canton de Fribourg, le taux de rénovation se situe à 1% par an. A noter qu’en 2021, sur 1404 systèmes de chauffage nouvellement installés, seuls six fonctionnent au mazout et 13 au gaz.

Au niveau national, 20 000 rénovations de chauffages fossiles ou électriques ont été effectuées en 2021, alors qu’environ 30 000 seraient nécessaires annuellement. Si des cantons comme Vaud et Fribourg s’accordent sur l’importance d’accélérer l’assainissement énergétique des bâtiments, ce dernier se heurte à plusieurs difficultés.

1 Le manque de main-d’œuvre

Aussi bien les autorités cantonales vaudoises et fribourgeoises que l’OFEN reconnaissent le manque de bras pour assainir les bâtiments. Un constat partagé par les faîtières de la construction: «Actuellement, la pénurie de main-d’œuvre est déjà un problème chronique dans un certain nombre de métiers et en particulier dans les travaux d’installation. La tendance s’est encore accentuée ces derniers mois», rapporte Nicolas Tripet, chef du Service de communication de la Fédération vaudoise des entrepreneurs.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus