La «Food Valley» mijote
Si l’Arc lémanique veut profiler la Suisse en Silicon Valley de l’alimentation, il doit unir et convaincre
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Igor Cardellini
27 février 2020 à 21:43
Innovation » Nestlé, le canton de Vaud, l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et l’Ecole hôtelière profitaient des projecteurs rivés sur Davos pour lancer la Swiss Food & Nutrition Valley (SFNV) lors du Forum économique mondial. Le projet: profiler à l’international «un écosystème unique au monde d’entreprises et de recherche en matière d’alimentation et de nutrition», expliquait aux médias le coordinateur de l’initiative, Fathi Derder. Pure opération de comm’ déclarant la guerre à des vallées déjà établies par exemple aux Pays-Bas à Wageningen ou signe d’une révolution suisse de la Foodtech (entrepreneurs qui innovent dans le domaine alimentaire) en préparation?
«L’objectif est triple: attirer en Suisse les talents (chercheurs, start-up, grandes entreprises et PME), devenir une plateforme mettant en réseau ces acteurs – de la production agricole au recyclage – et promouvoir ce tissu suisse à l’international», relève Fathi Derder.
Les atouts de la Suisse
Nourrir sainement et durablement devient un enjeu de taille. Les investissements dans les Foodtech ont atteint 17 milliards de dollars en 2018 selon l’investisseur californien Agfunder, soit cinq fois plus qu’en 2012.
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Dans ce contexte, pour le coordinateur, l’excellence de la Suisse dans la recherche et développement (R & D) doit être mieux défendue. Notamment dans l’agriculture de précision, la digitalisation de la chaîne alimentaire, la gestion intelligente des déchets, la transformation des aliments et la nutrition personnalisée.
« L’initiative n’a de sens que si elle s’étend à tout le pays »
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