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Suisse

Formation. En Suisse aussi, on s’endette pour étudier

Bien que minoritaires, certains étudiants helvétiques contractent des prêts de formation afin de financer leurs études. Sous condition et à des taux variables, cantons, banques et organisations privées accordent des montants significatifs, ce qui interroge sur l’efficacité des systèmes de bourses cantonales. Un jeune Valaisan ayant emprunté 57 000 à la banque de son canton témoigne.

Même si la Suisse est mieux lotie que les Etats-Unis, où la dette étudiante dépasse 1700 milliards de dollars, certains étudiants suisses doivent également s’endetter pour financer leur formation.Alain Wicht-photo prétexte

Sophie Gremaud

Sophie Gremaud

27 septembre 2024 à 00:00

Temps de lecture : 4 min

Mathieu*, 26 ans, a en poche un bachelor en histoire, un master en journalisme… et une dette de plusieurs dizaines de milliers de francs. Cette ardoise provient d’un emprunt de 57 000 francs contracté auprès de la Banque cantonale du Valais (BCVS) pour financer ses études. Car si la Suisse est bien lotie en comparaison des Etats-Unis, où la totalité de la dette étudiante s’élevait l’an dernier à plus de 1 700 milliards de dollars (dont plus de 92% en prêts fédéraux), certains étudiants helvétiques doivent eux aussi s’endetter pour financer leur formation.


  • * Prénom d’emprunt