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Reconversions à 180 degrés

Reconversion à 180°. De la cave à la table de massage

Reconversions. Ils ont pris un virage professionnel à 180 degrés. Cinquième et dernier épisode de notre série d’été avec Aurélie Gapany qui s’est lancée en indépendante, à la suite de douleurs chroniques.


Maude Bonvin

Maude Bonvin

8 août 2023 à 18:36

Temps de lecture : 1 min

A Savièse, entourée de vignes depuis son enfance, Aurélie Gapany était prédestinée à devenir caviste. Un jour, son père découvre qu’elle a un bon palais. Aussi tôt dit, aussitôt fait. Elle se lance dans un stage en cave. C’est le déclic. «J’ai tout simplement fait ce que j’aimais», déclare la Valaisanne. La jeune femme effectue son apprentissage dans une grande entreprise à Sion. Direction ensuite le canton de Vaud où elle œuvre dans un plus petit domaine. «Je m’y suis toujours sentie comme faisant partie intégrante de la famille. Habitant Conthey, je faisais les trajets régulièrement pour me rendre à Villeneuve», se souvient-elle.

Puis, c’est la chute. Des maux de dos, suite à son dernier accouchement. D’après la trentenaire, il s’agit d’une conjugaison de facteurs malheureux. Elle est aussi amenée à porter fréquemment de lourdes charges dans le cadre de son travail. Son employeur aménage ses tâches pour soulager ses douleurs, sans succès.

Après plus d’une année et demie de physiothérapie, toujours sans résultat, se pose la question de son avenir professionnel. Une longue période de doutes et de questionnements s’ensuit. Son «métier passion», elle n’est pas prête à le lâcher: «Ma fille disait à l’école que j’étais magicienne car je transformais le raisin en vin», se rappelle la jeune mère.

A pieds nus

Quelques mois plus tard, deuxième déclic: «Lors d’un massage, je me suis fait la réflexion que c’était chouette de travailler pieds nus et avec de la musique douce.» Aurélie Gapany discute alors longuement de sa réorientation avec sa physiothérapeute. La professionnelle est d’avis que cette option est possible au niveau de sa santé. La Valaisanne, dont le mari a des origines fribourgeoises, a surtout mal au dos en portant des charges. La position debout lui convient bien.

La trentenaire réfléchit encore: «Il est plus facile de changer de voie à 20 ans, sans attaches et sans famille. On se lance dans l’inconnu, tout en quittant la sécurité de l’emploi». Soutenue par son entourage qui la convainc que la forme physique prime sur le travail, elle décide néanmoins de sauter le pas.

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