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Suisse

Coup de sabre dans les compensations

Le Conseil national opte pour un modèle moins coûteux dans la réforme du deuxième pilier


Philippe Castella

Philippe Castella

9 décembre 2021 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Retraites » La réforme du deuxième pilier a donné lieu à deux jours de débats intenses hier et avant-hier au Conseil national, marqués par de profondes divisions entre droite et gauche. Le mot référendum a tinté à de nombreuses reprises dans l’hémicycle. Et pour sûr, le peuple aura le dernier mot.

Il y a quatre ans, le peuple avait rejeté à une courte majorité (52,7% de non) le précédent projet de réforme des retraites. Intitulé «Prévoyance vieillesse 2020», celui-ci mêlait révision du premier pilier (AVS) et du deuxième (LPP). Pour éviter cet écueil, le Conseil fédéral a séparé les deux réformes et confié la mission aux partenaires sociaux de se mettre d’accord sur le deuxième pilier. Et c’est cet accord entre l’Union patronale suisse (UPS) et les syndicats (USS et Travail.Suisse) qu’il a soumis au parlement.

Un brouillon fort remanié

Le parlement s’en est servi comme d’un brouillon pour passablement le remanier et donner un sérieux coup de barre à droite au projet. Pour Benjamin Roduit (centre, VS), rapporteur de la commission, le modèle du Conseil fédéral a été «nommé trop hâtivement par la gauche comme le compromis des partenaires sociaux, alors que des acteurs économiques s’y opposent». C’est le cas en particulier de l’Union suisse des arts et métiers (Usam).

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