Grippe aviaire. «Ce qui inquiète, c’est que le virus infecte des mammifères en contact étroit avec les humains»
Surveillées de près, les différentes souches du virus de la grippe aviaire ne cessent de se rapprocher de l’humain. Les explications d’Ana Rita Gonçalves, docteure en biologie et responsable du Centre national de référence de l’influenza (CRNI), établi dans le laboratoire de virologie des HUG.
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7 juin 2024 à 14:21, mis à jour à 14:51
Le virus H5N2 de la grippe aviaire a fait sa première victime, tandis que la souche H5N1 continue d’étendre son éventail d’hôtes. Les cas se multiplient chez les mammifères marins et terrestres, ainsi que chez les animaux sauvages, d’élevage et domestiques, rapprochant de plus en plus le virus de l’homme. Entre le début de l’année 2003 et le 1er avril 2024, l’OMS a enregistré un total de 889 cas humains de grippe aviaire dans 23 pays, dont 463 décès, portant le taux de létalité à 52%.