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Volleyball

Un centre national à Fribourg

Un nouveau club de volleyball entièrement dévolu à la formation verra le jour la saison prochaine

La Lacoise Sarina Wieland avait connu une formation traditionnelle. Les jeunes volleyeuses seront dorénavant bien plus soutenues sur et hors du terrain.

 Patrick Biolley

Patrick Biolley

6 juillet 2022 à 04:01

Volleyball » Le canton de Fribourg va devenir une place majeure de la formation des jeunes volleyeurs en Suisse. Lundi soir, à Guin, a été créé Frispike, un club entièrement dévolu à l’apprentissage de ce sport. «Plus que cela, c’est un centre de compétence», souligne Christian Marbach. L’ancien président des Power Cats n’est pas resté longtemps à la retraite puisqu’il a pris les rênes de cette association visant à aider les athlètes en herbe du canton, d’abord, et de toute la Suisse ensuite. Il sera épaulé par d’autres noms connus de la scène «volleyistique» fribourgeoise: Dario Bettello (entraîneur de Guin), Serge Andrey (son ancien assistant), Nathalie Frauenfelder (assistante de la 1re ligue à Guin) et Carole Baschung (présidente du TV Morat).

Frispike est la continuité de ce qu’a amorcé Dario Bettello sous l’égide de Swiss Volley région Fribourg (SVRF), l’association cantonale, ces dernières années. «Le but est de créer une structure pour les jeunes de la région afin de combiner au mieux les études et les entraînements, explique Dario Bettello. Les joueurs restent dans leurs clubs respectifs, mais bénéficient d’un suivi ainsi que d’entraînements supplémentaires.» C’est la grande différence avec la Volley académie Fribourg (VAF), qui avait vu le jour en 2015. L’objectif était alors de réunir les meilleures joueuses au sein d’une même équipe, cette fois elles resteront au sein de leur formation.

Tous les districts couverts

Du côté de la SVRF, on se réjouit. «Les clubs sont parties prenantes et ont voté en faveur du principe d’une entité pour la formation lors du dernier parlement, explique Laurence Bortoluzzi, la présidente cantonale. C’est un bon projet pour les jeunes et pour la formation.» Frispike a également reçu, vendredi dernier, le label «centre national de la relève», mais cela ne sera effectif que pour la saison 2023-2024. Cet automne, la nouvelle entité continuera le travail entamé par Dario Bettello, Serge Andrey et la SVRF sous le nom de Groupe d’entraînement régional (GER) avec, cette fois, davantage de soutien du canton. «C’est important d’avoir une structure forte pour le volleyball, lâche Benoît Gisler, chef du Service des sports. Il faut parfois que les planètes s’alignent, que les bonnes personnes se présentent en même temps pour que les choses se mettent en place.»

L’année suivante, en plus des GER destinés au secondaire I et au secondaire II. Frispike accueillera, en ville de Fribourg, les meilleures volleyeuses de 16 à 19 ans. Ce sera le troisième centre national de la relève en Suisse après Zurich et Aarau. «De par son bilinguisme, notre canton a la chance d’offrir une ouverture tant sur la Romandie que sur la Suisse-Alémanique, relève Dario Bettello. Nous aurons une équipe en première ligue avec le but d’amener ces talents, venus de Fribourg ou d’ailleurs, vers le professionnalisme.» Chaque année, Swiss Volley organise des détections. De là, les meilleures pourront intégrer le centre fribourgeois.

Entourage professionnel

Dès l’été prochain, Dario Bettello prendra les commandes de ce centre, ce qui signifie qu’il quittera son poste d’entraîneur en ligue A à Guin (lire ci-après). Mais il faudra aussi engager des entraîneurs, des physios, des médecins. «Pour cette saison, avec le centre régional uniquement, nous prévoyons un budget de 100 000 francs, dit Christian Marbach. Pour le centre national, c’est encore trop loin pour donner une estimation. Nous aurons besoin de professionnels. Nous jaugerons cela par la suite.» Pour l’instant, les cotisations aux GER sont de 1200 francs par sportifs. Au centre national de Zurich, l’année coûte 7500 francs, à celui d’Aarau 6000 francs, tout compris sauf les familles d’accueil.

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