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Sports

Vive la défaite, vive la France!

La Fédération française de la lose célèbre depuis 2015 ces perdants magnifiques qui écrivent aussi l’histoire      

Thibaut Pinot of France, center left, screams after crashing during the fifth stage of the Tour de France cycling race over 189.5 kilometers (117.8 miles) with start in Arras and finish in Amiens, France, Wednesday, July 8, 2015. (AP Photo/Jeff Pachoud, Pool)JEFF PACHOUD/KEYSTONE

Pierre Salinas

Pierre Salinas

2 avril 2022 à 00:50

Temps de lecture : 1 min

Autodérision » La plume est trempée dans le vitriol, la sentence toujours teintée d’humour. Noir parfois. Depuis 2015, la Fédération française de la lose (prononcez «louze») célèbre ces perdants magnifiques que seul le sport tricolore sait engendrer.

Nos voisins à la langue si généreusement pendue et que l’on se plaît à détester n’ont-ils pas le chic pour crever au poteau? Petites bourdes et gros pétages de plombs, défaites ridicules ou glorieuses désillusions, rien n’échappe aux sarcasmes de ce «groupe de potes» qui a commencé par «faire un truc de potes.» Et qui, sept ans plus tard, réunit près de 950 000 «followers» sur Facebook, Twitter, Instagram et, depuis peu, TikTok. Victime de son succès construit sur l’insuccès des autres, la Fédération française de la lose (FFL) a poussé le bouchon jusqu’à éditer sa propre «bible» dont le peu rancunier cycliste Thibaut Pinot a signé la préface.

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