Les interclubs, une bouffée d’air frais

Tennis » Hier à Vejle, dans le Jutland danois où elle a échoué au 1er tour du simple mais en quart de finale du double, lundi à Neuchâtel, la ville dont elle défend les couleurs en interclubs, et mardi à Kreuzlingen, où le TC Mail commencera sa campagne de ligue A. Marie Mettraux se joue des frontières, nationales ou cantonales, qu’elle franchit en voiture, en train ou en avion. Matricule 1269 à la WTA, la Neyruzienne est une professionnelle à temps plein qui a choisi de s’exiler au sud-est de l’Espagne pour parfaire sa formation et se donner une chance d’atteindre son objectif. Lequel? Alors que d’autres se bercent d’illusions, visent le sommet de la hiérarchie mondiale ou un titre du grand chelem, la Fribourgeoise de 22 ans n’aspire qu’à vivre de sa passion, ce à quoi seule une poignée d’élues – 100, 150? – ose prétendre.

«Entre la Roumanie, la Serbie, le Maroc et le Danemark, j’ai enchaîné un mois de compétition, via un bref retour en Espagne. Cela fera dix semaines que je ne suis plus rentrée en Suisse. Revoir ma famille, mon petit ami et mes potes va me faire du bien», souffle celle qui, hier, a rejoint l’aéroport de Copenhague coincée pendant 2 h 30 entre deux wagons, faute de place.