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Le tennis fribourgeois a désormais son «usine à champions»

Avec la mise sur pied d’un Centre de performance cantonal, Fribourg espère rattraper son retard

Lara Russiniello (N4 62), 16 ans, No 2 fribourgeoise et 62e joueuse suisse de tennis. Photo Lib/Alain Wicht, Bulle, le 13.07.2021Alain Wicht/Alain Wicht/La LibertŽ

 Pierre Salinas

Pierre Salinas

15 octobre 2022 à 00:09

Temps de lecture : 1 min

Tennis » «On ne lutte pas à armes égales avec bon nombre d’autres cantons.» La phrase, lancée comme un cri du cœur par Jonathan Cotting, est écrite au présent, mais l’objectif est de bientôt pouvoir la conjuguer à l’imparfait. Même si rien n’est encore parfait et que la mise en place demande du temps, dont le mot «patience» est, ici, un synonyme indiqué.

Jonathan Cotting est, avec Blaise Rey, le cofondateur de la FriTennis Academy, une école implantée à Granges-Paccot, Givisiez, Romont et Marly et qui, depuis sa création en 2018, a eu le mérite de rassembler les plus sûrs espoirs du canton tout en s’employant à raboter les esprits de clochers toujours vivaces, ici et là. Depuis octobre de l’année passée, FriTennis gère aussi le Centre de performance, car le tennis fribourgeois, comme le football ou le badminton avant lui, a désormais son «usine à champions.»

Une pyramide

«C’est un gros changement, nous allons enfin pouvoir commencer à bosser sérieusement», souffle Jonathan Cotting avant de prononcer les noms de Lara Russiniello (2005, N3 42) et Lucien Michel (2004, N4 83), respectivement Nos 4 et 9 suisses de leur année de naissance, et qui sont les exceptions qui confirment la règle. «Lara et Lucien ont été bons très vite, sans véritable aide, reprend-il. Mais derrière ses deux fers de lance, il y a un trou qui risque de devenir plus grand si nous ne bougeons pas.» Ou ne bougions pas.

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