Tennis. L'AMA ne fera pas appel après la suspension de Swiatek
L'Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé lundi qu'elle ne ferait pas appel après la suspension d'un mois d'Iga Swiatek.
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ATS et AFP
Aujourd’hui à 11:57, mis à jour à 12:08
La Polonaise, actuelle 2e joueuse mondiale, avait été sanctionnée pour un contrôle positif à une substance interdite effectué mi-août 2024.
Les experts scientifiques de l'AMA ont estimé que la raison invoquée par la joueuse polonaise, une contamination médicamenteuse, était "plausible" et "qu'il n'y aurait aucun motif scientifique de le contester devant le TAS (Tribunal arbitral du sport)".
Swiatek, 23 ans, avait été contrôlée positive à la trimétazidine (TMZ), un médicament pour le coeur, dans un échantillon prélevé hors compétition en août, alors qu'elle était no 1 mondial. L'affaire n'a été révélée que trois mois plus tard, après que la joueuse a accepté une suspension d'un mois. Absente de trois tournois en Asie, elle avait alors argué de motifs personnels.
Pour sa défense, Swiatek avait ensuite souligné que le résultat du contrôle était accidentel et qu'il avait été provoqué par la contamination d'une substance en vente libre, la melatonine, utilisée pour lutter contre les problèmes de sommeil.
Un scénario accepté
"L'AMA a procédé à un examen complet du dossier relatif à la décision de l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia), qu'elle a reçue le 29 novembre. Les experts scientifiques de l'AMA ont confirmé que le scénario spécifique de la mélatonine contaminée, tel que présenté par la joueuse et accepté par l'Itia, est plausible et qu'il n'y a pas de raisons scientifiques de le contester devant le TAS", a expliqué l'AMA dans un communiqué.
Dans une affaire semblable, Jannik Sinner, numéro un mondial chez les hommes, avait été contrôlé positif à deux reprises en mars dernier en raison de traces du stéroïde clostébol. Il avait ensuite été disculpé par l'Itia, mais l'AMA a néanmoins fait appel et celui-ci sera examiné les 16 et 17 avril par le TAS.