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Sports de combat

Les «Macdojos», très peu pour eux

Ils pratiquent le kenpo, mais un kenpo ancestral qui revendique son côté guerrier. Présentations

Kenpo (art martial): Rémi Cotting(barbe), Léo Lambert et leur maître Carlos Santos(lunette) Photo Alain Wicht, Fribourg le 17.05.2023Alain Wicht

Pierre Salinas

Pierre Salinas

20 mai 2023 à 17:30

Temps de lecture : 1 min

Arts martiaux» Tout le monde ne connaît pas le kenpo, un art martial pluriel puisqu’il recoupe de nombreuses techniques différentes telles que les frappes, les projections ou le combat au sol. Tout le monde ne sait pas non plus qu’il y a trois semaines, au Portugal, quatre Fribourgeois accompagnés de leur «sensei» ont brillé lors des championnats du monde, où ils ont représenté haut et fort les couleurs d’une Fédération suisse qu’ils avaient créée deux mois plus tôt (lire ci-après). Des passionnés, vous dites?

Rémy Cotting, Léo Lambert, Pablo Wirz, Matthias Alcon et Maître Santos sont surtout les gardiens d’une tradition ancestrale mais qui se veut en perpétuelle évolution. Parce qu’il puise sa source entre la Chine et le Japon, et n’en déplaise aux ayatollahs de la langue française qui exigent que la lettre «N» se transforme en «M» devant le «P», kenpo n’a qu’une seule et unique orthographe. Carlos Santos y tient dur comme le poing de Rémy Cotting ou les abdominaux de Léo Lambert. Fondateur de Kenpokan dojo, une école basée à la route de la Pisciculture à Fribourg, le Portugais d’origine est aussi le secrétaire général de la Swiss Kenpo Federation, qui a récemment vu le jour. La mémoire de la discipline, c’est lui. Mais la mémoire se perd et Carlos Santos, 55 ans dont 50 habillé en kimono, en est le témoin inquiet.

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