Logo

Ski

Ski-alpinisme. L'individuelle sera le point culminant des mondiaux

Discipline reine mais boutée hors des Jeux olympiques, l’individuelle aura la part belle aux mondiaux

Julien Ancay of Switzerland in action during the Individual race of the ISMF Ski Mountaineering World Cup in Morgins, Switzerland, Friday February 10, 2022. (KEYSTONE/ Maxime Schmid)MAXIME SCHMID/© KEYSTONE / MAXIME SCHMID

Patrick Biolley

Patrick Biolley

27 février 2023 à 15:58

Temps de lecture : 1 min

Ski-alpinisme » Les championnats du monde de ski-alpinisme commencent ce mardi à Boi Taüll, dans les Pyrénées espagnoles. Et les chances de médailles fribourgeoises sont déjà grandes avec le sprint qui ouvre le plus important des rendez-vous du calendrier de cette saison. Si Rémi Bonnet devra attendre la verticale de mercredi, les jumeaux Bussard pourraient déjà briller ce mardi en M23 (lire ci-dessous). Ces mondiaux connaîtront leur apothéose samedi avec la course individuelle.

La discipline reine dont certains craignent la disparition de sa substantifique moëlle: une bonne dose de technique, du dénivelé et des décors sauvages. «C’est quelque chose qui se perd un peu en Coupe du monde où l’on voit de plus en plus d’individuelles qui se courent sur des boucles pour que cela soit télévisuel», lâchait le membre de l’équipe de Suisse Aurélien Gay en marge de l’étape de Morgins au début du mois de février. Attisant cette crainte, l’olympisme, qui a obligé la fédération internationale à mettre l’accent sur le sprint, seule discipline du ski-alpinisme qui sera médaillée lors des Jeux de Milan et Cortina dans trois ans. L’individuelle, elle, a été sacrifiée sur l’autel de la sainte télévision.

Renégats de l’olympisme

«Une course comme celle de Morgins, qui était superbe, pourrait très bien être filmée aussi, estime Pierre Mettan, Valaisan de l’équipe de Suisse. Il faut aussi faire la part des choses. Raccourcir un peu ne fait pas de mal non plus.» D’ailleurs, depuis que ce régime minceur a commencé, afin de prouver que l’individuelle pouvait, elle aussi, être au format olympique, les classements finaux n’ont pas changé. «L’important est de garder cette facette technique, relève le Fribourgeois Rémi Bonnet. Personnellement, je n’ai pas peur pour la suite. L’individuelle est la base de notre sport et vivra toujours.»

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus