Appelé de dernière minute au sein du relais helvétique, le Gruérien de 21 ans s’est produit devant 17 000 spectateurs, samedi à Lenzerheide. Pour un bilan honorable.
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Aujourd’hui à 18:55
James Pacal en a encore la chair de poule. «Ce n’est pas tous les jours que le public crie de joie à chaque fois qu’une de balle d’un biathlète suisse atteint sa cible. Il y avait beaucoup d’adrénaline.» Samedi, à Lenzerheide, le Fribourgeois a goûté de l’intérieur à «l’ambiance de malade» des championnats du monde élites, que la station grisonne organisait pour la toute première fois. Se produire devant 17 000 spectateurs: un aboutissement d’autant plus grand que le Gruérien de 21 ans, quatre apparitions en Coupe du monde jusqu’ici, n’était pas censé prendre part à la compétition. «Du pur plaisir», ajoute-t-il au bout du fil. Réserviste et sur le point de se rendre en Suède pour les mondiaux juniors (26 février au 5 mars), il n’a dû sa présence dans le relais helvétique qu’au forfait de Jérémy Finello. «J’avais un peu d’appréhension, mais je pense que je m’en suis pas trop mal sorti», analyse le troisième relayeur, qui aura eu besoin de trois recharges. «C’est plus ou moins ce à quoi je m’attendais, j’ai conscience de mon niveau actuel.»
Troisième de la descente de Crans-Montana samedi, le génial Veveysan a fait encore plus fort dimanche en terminant 2e du super-G derrière Marco Odermatt. Encore un exploit!
