Ski freeride. Il avait besoin de cette liberté
L’Hispano-Gruérien Thibault Magnin a momentanément délaissé le ski freestyle, et sa Coupe du monde, pour participer pour la première fois au circuit du Freeride World Tour.
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13 février 2024 à 19:50
Mathilde Gremaud, Valentin Morel et Thibault Magnin ont bien des points communs. Tous trois nés en 2000, ils ont grandi en Gruyère et pratiquent le ski freestyle. Ils totalisent 89 départs en Coupe du monde (35 pour la première nommée qui a douze succès à son actif, 28 pour le deuxième et 26 pour le troisième). Si Mathilde Gremaud a déjà gagné tout ce qui peut l’être sur le circuit en slopestyle ou en Big Air et si elle détient la collection complète de médailles olympiques (or, argent, bronze), les deux gars n’ont pas eu l’occasion de monter sur un podium au plus haut niveau. Mais ce n’est pas la seule chose qui les différencie. Thibault Magnin, natif de Bulle qui glisse pour l’Espagne, a décidé d’ajouter une nouvelle corde à son arc en participant au Freeride World Tour (FWT).
«Depuis mon enfance, cela a toujours été un rêve de participer aux épreuves de freeride», explique Thibault Magnin. «Ces dernières années, j’ai fait du hors-piste chaque fois que j’avais le temps, notamment en Andorre, où je suis basé en hiver. Et j’ai gagné une compétition de backcountry (la culture du snowpark transposée sur les pentes hors-pistes, née aux Etats-Unis au milieu des Rocheuses, ndlr) à Avoriaz (Infinite Lines, Combe du Fornet aux Portes du Soleil, 28 et 29 mars 2023). C’est après ça qu’on m’a contacté pour m’inviter sur le Freeride World Tour. Je ne pouvais pas refuser! De surcroît, cette saison est plus tranquille en ski freestyle. Il n’y a pas de Jeux olympiques, ni de championnats du monde. »
Quête de polyvalence
Sur le circuit FIS cette saison, Thibault Magnin a uniquement participé au Big Air de Coire (31e) puis au slopestyle de Stubai (34e) l’automne dernier. Il a ensuite mis la flèche pour se concentrer sur son nouveau défi que représente le FWT. «Je veux grandir dans ce monde. Cela va me permettre de devenir un skieur plus polyvalent, ma quête depuis toujours. D’ailleurs, je ne tourne pas le dos au freestyle. J’ai les Jeux olympiques de Milan et Cortina en 2026 pour objectif.»
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