Mondiaux de Saalbach. Delphine Darbellay, invitée-surprise du team event
Avec Wendy Holdener, Luca Aerni et Thomas Tumler, Delphine Darbellay fait partie du quatuor suisse pour le team event des Mondiaux mardi (15h15). Et la Valaisanne de 22 ans est très excitée.
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ATS
Aujourd’hui à 06:00, mis à jour à 08:30
Un rire communicatif envahit la Swiss-Ski Stübli, la maison suisse installée à Saalbach pendant ces joutes. Comme sa copine Malorie Blanc, Delphine Darbellay entend bien profiter à fond de son expérience autrichienne. Et elle le fait savoir.
«J’étais à Oberjoch, je me préparais pour les courses de Coupe d’Europe qui auront lieu les 9 et 10 février, explique la skieuse de La Fouly au moment de décrire sa convocation. J’étais très surprise, j’ai eu un moment de + Wow, comment je vais faire ça +. Mais j’étais très contente.»
Delphine Darbellay écume les courses de Coupe d’Europe depuis six ans, mais la Coupe du monde depuis cette année seulement. Elle a pris part à son premier géant à Semmering entre Noël et Nouvel-An, puis a pu courir à Kranjska Gora et à Plan de Corones. Une sortie de piste et deux non-qualifications, mais de l’expérience pour la suite.
Une première en 2022
Celles et ceux possédant une bonne mémoire se souviennent de sa participation au team event des finales de Méribel/Courchevel en 2022. Elle avait remporté la victoire avec Andrea Ellenberger, Livio Simonet et Fadri Janutin.
«J’étais encore à l’école et on m’avait appelé en me disant que je devais faire le parallèle le lendemain, rappelle la Valaisanne. L’expérience était géniale et j’étais très stressée. Là, je vais essayer de profiter à fond. Je me suis entraînée samedi et lundi en parallèle. Courir pour les autres, c’est une autre ambiance, mais ça me plaît.»
L’athlète du Val Ferret espère pouvoir transposer le ski qu’elle produit en Coupe d’Europe au niveau de la Coupe du monde et bien entendu des Championnats du monde. «Mon ski en Coupe d’Europe va bien, et j’ai un travail mental à faire en Coupe du monde», souligne-t-elle.
«C’était super d’avoir mes premiers départs, mais j’avais davantage d’attentes parce qu’à l’entraînement cela fonctionnait bien. Mais c’est un processus d’apprentissage, j’ai parfois trop d’attentes et un complexe: j’ai l’impression que je dois faire mieux que ce que je sais faire», conclut-elle.