Olympic renaît de ses cendres
Après les blessures, les défaites, les éliminations rageantes en Coupe d’Europe et en Coupe de la Ligue, les hommes de Petar Aleksic ont remporté face à Massagno la Coupe de Suisse. Elfic s’est aussi imposé contre Pully.
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2 avril 2023 à 23:24
Coupe de Suisse» Début du quatrième quart-temps d’un match d’une rare intensité, d’une finale de Coupe de Suisse qui oppose les deux meilleurs ennemis que sont Olympic et Massagno. Les Fribourgeois ont, jusque-là, mené tout du long, hormis une petite incartade tessinoise en fin de première période (17-18). Les hommes de Robbi Gubitosa ont ensuite grappillé leur retard qui a compté jusqu’à 15 points (43-28, 20e). Ils sont maintenant là, à un petit point (60-59, 31e). Et les pensionnaires de Saint-Léonard, eux, dans leurs petits souliers, ou petites baskets plutôt. Les 3000 spectateurs, dont bien 2000 acquis à la cause d’Olympic, retiennent leur souffle, car le vent semble tourner en faveur des Tessinois à l’orée du dernier «dix.»
C’est là que Boris Mbala a dégainé. Le capitaine, à qui l’on tresse d’habitude des louanges plus défensives qu’offensives, a sorti de son chapeau deux paniers primés (très) contestés et un lay-up consécutif à un rebond offensif pris… par lui-même. Le timing parfait, les gestes également, le top-scorer venait d’envoyer une immense brique sur le coin de la tête des Tessinois qui ne reviendront plus. Fribourg Olympic remporte sa 11e Coupe de Suisse, le 38e trophée de son histoire. «Je ne pense pas être le héros de cette finale, assure humblement le MVP de la rencontre. Tous les gars sur le terrain ont apporté leur pierre à l’édifice pour gagner.»
Victoire à la saveur spéciale
Une partie entre les deux meilleures formations du championnat qui a provoqué des étincelles et, comme souvent, s’est jouée à des détails. «De la chance aussi, ose Robbi Gubitosa. Le panier de Jordan (62-59, 32e), les deux tirs primés de Mbala, il faut être dans un bon jour pour les rentrer. Sans cela, nous sommes devant. Je n’ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs» L’entraîneur de Massagno oublie certainement que ses ouailles plafonnaient à tout juste 40% aux lancers francs après 35 minutes, qu’ils ont laissé 18 rebonds offensifs aux Fribourgeois ou encore fait preuve d’indiscipline aux plus mauvais moments. «Nous pouvons être déçus de certaines choses, de moments, mais je n’en veux à personne, lâche Marko Mladjan. Nous avons déjà battu deux fois Olympic cette saison, nous savons que nous pouvons faire mieux.»
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