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Hockey sur glace

Reconversion. Serge Pelletier passe «de l’autre côté de la clôture» et devient agent

Développer et représenter des hockeyeurs suisses en collaboration avec l’agent le plus influent de NHL: tel est le nouveau projet du Canado-Suisse, qui met le coaching entre parenthèses.

Serge Pelletier ne ferme pas la porte à un retour derrière un banc ou dans le costume de directeur sportif. Coach un jour, coach toujours! © Keystone-archives

Pierre Schouwey

Pierre Schouwey

29 janvier 2024 à 21:00

Temps de lecture : 1 min

«Comme on dit au Québec, je passe de l’autre côté de la clôture.» Tête bien connue en Suisse pour avoir coaché dans les trois régions linguistiques, à Lugano (1989-2000 puis 2019-2021), Fribourg-Gottéron (2000-2002 puis 2006-2011), Zoug (2002-2003), Ambri-Piotta (2012-2015) et La Chaux-de-Fonds (2017-2019), Serge Pelletier a décidé d’élargir son horizon «hockéistique». Faute d’avoir obtenu le poste de directeur sportif de Gottéron qu’il lorgnait, le Gruérien d’adoption, sans contrat depuis la fin de son aventure à Augsbourg il y a deux ans, s’est plongé dans un autre projet. Et ce projet a un nom: IQ Hockey Management. Une agence multidimensionnelle qui a pour vocation de «conseiller judicieusement» les hockeyeurs de demain mais aussi d’aujourd’hui.

«Avec mon bagage, je peux m’adresser aussi bien aux joueurs établis qu’à des jeunes en plein développement», narre le Canado-Suisse de 58 ans, dont l’envie de reconversion est née du constat suivant: «Le hockey suisse est en retard en ce qui concerne le quotient intellectuel (QI, ou IQ en anglais, ndlr) de ses protagonistes. Dans un sport de plus en plus rapide, ceux qui parviennent à tirer leur épingle du jeu sont ceux capables de prendre la bonne décision au bon moment.» Et d’enchaîner: «Je suis bien placé pour savoir que les entraîneurs n’ont pas le temps d’analyser tous les shifts de tous leurs joueurs. C’est là que j’interviens. Sur le comportement de jeu, pas sur la technique.»

«Carnet de bord»

A la fois coach spécialisé et agent, Serge Pelletier cherche à se différencier de la concurrence en proposant une «approche à 360 degrés». Suffisant pour pénétrer un marché pas loin d’être saturé? «C’est un business de service. Si le service est bon, la demande suivra», estime le Bullois, en qui Théo Rochette (Lausanne) et Guillaume Asselin (Ajoie) ont placé leur confiance. Deux attaquants qui ont droit à des évaluations intermédiaires sur la base de leur «carnet de bord», statistiques avancées à l’appui. «Mon analyse, jumelée à l’analytique, permet de définir l’identité d’un joueur et à ce dernier de la retrouver s’il s’en éloigne.»

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