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Hockey sur glace

Coup de fil à Raphael Diaz. «Pour l’instant, le mobilier est épargné»

Dans l’épisode de cette semaine, Raphael Diaz reçoit un appel de sa sœur, Daniela, à la tête de l’équipe féminine de l’EV Zoug.

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Pierre Schouwey

Pierre Schouwey

21 février 2024 à 16:00

Temps de lecture : 1 min

Grande sœur de Raphael Diaz, défenseur de Fribourg-Gottéron, Daniela Diaz a pris les rênes de l’équipe féminine de l’EV Zoug après avoir coaché les ZSC Lions et l’équipe de Suisse.

Je t’ai toujours laissé gagner quand nous étions enfants, tu te souviens?

Absolument. Avec quatre ans de moins que toi, j’avais de la peine à rivaliser. Déjà, je n’aimais pas perdre. J’en devenais fou. Je lançais mes affaires de rage lorsque cela arrivait. J’imagine que c’est pour ça que tu me laissais gagner à chaque fois.

J’espère que, dans le même ordre d’idées, tu laisses gagner tes enfants à la maison…

Parfois. Ils tiennent de moi, ils ont de la peine à perdre. Quand ils commencent à rager, je lâche du lest (rires).

Qui casse le plus de choses, Olivia ou Calvin?

Pour l’instant, le mobilier est épargné. Calvin ne peut pas encore marcher, il tient la canne d’une seule main.

As-tu toujours une cabeza dura (tête dure)?

Je ne crois pas qu’elle ait disparu. C’est vrai que la plupart du temps, je suis calme sur la glace ou dans le vestiaire. Mais si quelque chose me déplaît ou si je sens qu’il est temps de mettre de l’émotion, mon caractère ressort.

Connais-tu un bon dentiste?

A force, oui. J’ai passé beaucoup de temps chez le dentiste. Celui qui travaille avec le club est très compétent. Pour refaire toute l’histoire, je me suis cassé les quatre dents de devant en 2017 après avoir reçu un puck. On m’a collé un appareil qui bougeait du moment qu’il subissait un choc. La zone s’infectait souvent, c’était pénible. Si bien que lorsqu’un puck est venu le bouger une énième fois en début de saison, je suis passé à un système de prothèse amovible. Si je dois toujours passer au vestiaire avant d’aller aux interviews, c’est pour aller chercher mes dents! J’attends la fin de ma carrière pour fixer des implants définitifs.

Qui a le plus de titres de champions?

Toi, évidemment. De tête, je dirais que tu en as quatre?

Six, si je compte bien.

Et bientôt sept avec les play-off de ligue B. De mon côté, j’espère en ajouter un deuxième ce printemps. On travaille dur pour ça.

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