Face à Zurich, Dubé a trouvé ses combinaisons
Malgré la défaite samedi soir au bout du suspense face à Zurich, Fribourg-Gottéron a livré un excellent match, qui confirme son début de saison réussi et l’alchimie au sein des trios offensifs.
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Jonas Ruffieux, Zurich
25 septembre 2023 à 22:45
National League » Les «gros tests» du week-end, face à deux cadors du championnat, ont été passés avec mention très bien, par Fribourg-Gottéron. Et ce, malgré la défaite à Zurich samedi, dans un match tellement serré qu’il ne s’est décidé qu’au terme d’une séance de tirs au but (2-1).
Au-delà du résultat, la manière a plu, pour conclure cette semaine à sept points. Les Dragons ont enchaîné samedi une nouvelle prestation de choix, un jour après avoir atomisé Genève-Servette 7-1. Solide défensivement devant un excellent Reto Berra, Gottéron n’est pas sans rappeler, dans l’attitude du moins, l’équipe d’il y a deux ans. «Oui, on me l’a déjà fait remarquer, à raison. Nous jouons avec plus d’émotions que la saison passée et ça fonctionne», apprécie Christian Dubé, qui offre davantage de stabilité à ses joueurs, avec le maintien des mêmes trios offensifs match après match. «J’aime ces combinaisons. On retrouve un bel équilibre sur chaque trio. Je suis particulièrement heureux pour Nathan, qui s’épanouit avec les deux Suédois.»
Marchon, complémentaire
Les deux Suédois? Lucas Wallmark et Marcus Sörensen, en l’occurrence, dont l’association avec Marchon a fait merveille, ces derniers matches. Contre les Aigles, le Dragon de toujours a distribué un assist et provoqué le penalty du break (3-1). Tout aussi précieux à Zurich, l’attaquant de 26 ans a inscrit son premier but de la saison. «Lucas et Marcus sont des artistes, bourrés de talent. Moi? J’en ai aussi, mais beaucoup moins qu’eux. Alors j’essaie de jouer avec mes qualités, en tentant de récupérer un maximum de pucks.» Plus qu’en Mottet, choisi en début de saison mais dont le profil de sniper ressemble trop à celui de Sörensen, Dubé a trouvé en Marchon le compère de ligne idéal pour prendre place à l’aile.
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