Logo

Hockey sur glace

Après trois ans agités, Lucas Wallmark retrouve stabilité et sérénité à Gottéron

Echanges en NHL, départ précipité de la Russie à cause de la guerre, changement de coach à Zurich: la carrière du Suédois de 28 ans a connu passablement de turbulences depuis 2020. Fribourg, enfin la bonne adresse?

Entouré de Sörensen, de la Rose et Borgman, Wallmark (No 32) s'épanouit à Gottéron, où il est sous contrat jusqu'en 2025. © Keystone

Pierre Schouwey

Pierre Schouwey

30 novembre 2023 à 22:25

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » Le 20 février 2022, Lucas Wallmark rejoignait Ilya Kovalchuk, Henrik Lundqvist, Jaromir Jagr, Dominik Hasek, Slava Bykov et tant d’autres légendes de son sport dans une catégorie très select. S’il est vrai que l’absence des stars de la NHL à Pékin a ouvert la voie aux viennent-ensuite, rares sont les hockeyeurs à pouvoir se targuer d’avoir figuré dans le all-star team d’une édition des Jeux olympiques. Lui oui. «C’est quelque chose dont je suis particulièrement fier», apprécie l’homme qui, grâce à ses 5 buts inscrits en Chine et malgré la défaite de la Suède à l’issue de la petite finale, avait été plébiscité au même titre que Sakari Manninen (Genève-Servette), Mikko Lehtonen (ZSC Lions) et Juraj Slafkovsky (Montréal), numéro un de la draft la même année.

D’abord la reconnaissance personnelle, ensuite le premier titre majeur de sa carrière. L’enchaînement était écrit, la trajectoire tracée. Seulement voilà, la guerre est passée par là. Lucas Wallmark n’était de retour en Russie que depuis deux jours quand Vladimir Poutine attaquait l’Ukraine. «J’ai passé la journée à parcourir les médias suédois pour comprendre ce qu’il se passait. Mais au fond de moi, je n’avais qu’une envie: aller me mettre à l’abri chez moi.»

Gottéron en profite

Il ne lui faudra qu’une grosse semaine pour suspendre le juteux contrat le liant au CSKA Moscou, club historique de l’Armée rouge. Pour Joakim Nordström, aujourd’hui à Davos, comme pour Lucas Wallmark, jamais le dilemme n’a existé. Plutôt s’asseoir sur un pont d’or que sur ses convictions profondes. Et tant pis si le CSKA a soulevé la Coupe Gagarine sans eux. «Chacun est libre de réagir comme il le veut face à cette situation. Mais moi, je voulais m’en aller.»

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus