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Football. Ligue des nations: la Suisse joue sa peau

La Suisse joue sa peau en Ligue des Nations ce samedi à Leskovac (20h45). L'acte III de Serbie – Suisse risque d’être aussi farouche que les deux premiers à Kaliningrad et à Doha.

Le dernier affrontement entre la Suisse et la Serbie, lors de la Coupe du monde 2022, avait été marqué par une fin de match houleuse (archives).KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

ATS

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Aujourd’hui à 04:00, mis à jour à 04:08

Temps de lecture : 2 min

Battue par le Danemark et par l’Espagne, la Suisse ne peut pas se permettre une troisième défaite de rang dans cette phase de poules de la Ligue des nations. Elle serait pratiquement synonyme de relégation en Ligue B même si le précédent de 2022 est l’exception qui confirme la règle. La Suisse avait assuré son maintien aux dépens de la République tchèque après avoir pourtant perdu ses trois premières rencontres.

Après avoir été dominée par la Suisse lors des deux dernières Coupes du monde, la Serbie reste sur un Euro 2024 raté avec une élimination sans gloire au premier tour. Malgré le talent de leurs individualités, les Serbes n’en finissent pas de décevoir.

Des joueurs sur le grill

La Suisse, en revanche, a conquis bien des cœurs cet été en Allemagne. A Leskovac, Murat Yakin et ses joueurs doivent toutefois se faire pardonner les deux défaites de septembre. Sans Yann Sommer, sans Fabian Schär et sans Xherdan Shaqiri, trois joueurs qui n’ont pas – encore – été vraiment remplacés, les Suisses devront élever le curseur.

On pense en premier lieu à Gregor Kobel, qui a tout de même encaissé six buts lors de ses deux premières rencontres dans la peau du no 1. A Nico Elvedi également qui n’aurait pas retrouvé le statut de titulaire samedi si Denis Zakaria avait été en mesure de tenir sa place. A Zeki Amdouni, que Murat Yakin tient en grande estime et qui doit s’affirmer vraiment comme, à l’image de Xherdan Shaqiri, un joueur capable de jouer entre les lignes pour provoquer le déséquilibre. Et à Breel Embolo enfin, dont la performance à Copenhague fut trop affligeante pour être vraie...