Euro 2024. Les notes globales des footballeurs suisses
Voici nos appréciations, sur l’ensemble du tournoi.
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Jonas Ruffieux
7 juillet 2024 à 15:50, mis à jour le 8 juillet 2024 à 16:02
Le héros de l’Euro 2021 s’est davantage illustré par son jeu au pied irréprochable que par ses parades, rendues rares par la défense de fer devant lui.
Un autogoal, un nez cassé, mais une solidité physique et mentale admirable. Le moins fiable en défense centrale, mais le plus généreux dans l’effort.
Monstrueux de confiance, d’aisance, de calme et de leadership. La Suisse lui doit tant sur cet Euro qu’elle lui pardonnera d’avoir manqué son penalty.
Serein et expérimenté, le Zurichois de 32 ans a prouvé qu’il tenait encore parfaitement la route pour assumer un rôle de premier plan en équipe de Suisse.
Beaucoup d’engagement, mais trois cartons jaunes en quatre rencontres, pour un match de suspension qui aura coûté à l’Argovien sa place de titulaire.
La première surprise du tournoi. Brillant contre la Hongrie, solide ensuite, même si Saka, sur le dernier match, allait un poil trop vite pour lui.
Toujours disponible, toujours précieux. Maître du jeu et de ses nerfs, le capitaine bâlois s’est affirmé comme le meilleur milieu défensif du tournoi.
L’impact du Glaronais, dans l’ombre de Xhaka, a été sous-estimé. Il a été un pion essentiel et son but contre l’Italie suffit à prouver son importance.
La révélation du tournoi. Le Vaudois, si rapide et créatif, est devenu la pièce maîtresse en attaque. Ne lui manque que l’efficacité du dernier geste.
Utilisé pour l’intensité de son pressing face à l’Allemagne, il a livré son meilleur match face à l’Italie, avant de passer inaperçu contre l’Angleterre.
Un match exceptionnel, pleins de promesses, face à l’Italie. La seule rencontre dans laquelle le Lucernois a vraiment pu faire montre de ses qualités.
Une perle de but dont lui seul a le secret. Son retour probable en Europe et en forme? La meilleure nouvelle pour une équipe qui a besoin de sa patte.
De retour de (grave) blessure, Embolo aura été fidèle à lui-même. Beaucoup de déchet dans son jeu, mais une puissance et un réalisme (2 buts) bienvenus.
Le premier coup gagnant de Yakin. Le Bernois a pleinement profité des circonstances pour s’offrir un conte de fées et placer la Suisse sur les bons rails.
N’a jamais obtenu la confiance de son coach pour une place de titulaire. Dommage. Il semblait avoir un but au bout du soulier, avec de bonnes entrées.
Ses paris risqués auraient pu l’élever au rang d’imposteur, mais son coaching plus que gagnant en a fait un sélectionneur respecté et admiré. Prolongé?