Chronique. Andrei Bykov se réjouit de vous retrouver

C’est Andrei Bykov qui le dit » Déjà, j’aimerais vous saluer vous tous, lecteurs. Je me réjouis de reprendre la plume dans ces colonnes pour vous présenter l’envers du décor, glisser quelques petits insides et partager mes émotions… Tout en les maîtrisant un maximum. C’est fou comme le temps passe vite. Nous voilà déjà à l’aube d’une nouvelle saison alors que d’une certaine façon, j’ai l’impression que l’élimination abrupte et décevante vécue début mars face à Lugano a eu lieu hier. Elle a laissé des traces, si j’en crois l’assiduité démontrée par tout le monde durant cette préparation estivale. Ce n’est qu’un ressenti, et il vaut ce qu’il vaut, mais je nous ai trouvés encore plus consciencieux que d’habitude, comme si cette fin de parcours en queue de poisson nous avait donné une motivation supplémentaire.

Modèles d’intégration

«On sent une nouvelle impulsion»
Andrei Bykov

En parlant de gens impliqués, je tiens à tirer mon chapeau à Bryan Rüegger, Maximilian Streule et Dominik Binias. Ils ne se sont pas contentés de travailler fort, dans l’espoir de faire leur place: ils se sont investis pour la vie du groupe. J’irais même jusqu’à dire que ce sont des modèles d’intégration. Leur arrivée a amené à une nouvelle dynamique, de même que celle de Pat Emond. On sent une nouvelle impulsion. Tout le coaching staff est arrivé avec une approche renouvelée, laquelle nous a quelque peu sortis de notre routine de ces deux dernières années.

Des plus intenses, la reprise sur glace en août a été marquée par deux retours. Je pense tout d’abord à Ludo Waeber, qui s’est préparé à nos côtés en vue de son aventure aux Florida Panthers. Lui, le p’tit gars du club aux portes de la NHL… Il peut être fier de ce qu’il est devenu. Et tout ça sans changer de personnalité. C’est toujours le Ludo accessible, humble et bonnard. Il fait le pitre tout en bossant comme un fou. Tout ce qui lui arrive est amplement mérité.