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Basketball. Thibaut Petit, entraîneur d’Olympic: «Ce match doit nous faire grandir»

Battus pour la première fois de la saison samedi (90-76), les Fribourgeois ont quitté Massagno déçus. Comment vont-ils réagir? Réponse après la pause, le 2 mars prochain.

Samedi à Massagno, l’étau formé de Keith Clanton (à gauche) et d’Isaiah Williams s’est refermé sur le Fribourg Olympic de Natan Jurkovitz. © Jean-Baptiste Morel

Pierre Salinas, Massagno

Pierre Salinas, Massagno

18 février 2024 à 13:35

Temps de lecture : 1 min

Ne pas le crier sur tous les toits, sous peine d’attiser les regrets. Mais si Olympic s’était imposé samedi, il aurait signé le meilleur début de saison de l’histoire du basketball suisse. Dans sa version masculine, il va sans dire. Le 20e match aura été celui de trop. Après 19 victoires consécutives, 25 toutes compétitions confondues, et trois jours après avoir «frisé le code» face à Vevey, le leader de SB League a chuté à Massagno, adversaire qui n’est pas le premier venu puisqu’il était le seul à avoir battu les Fribourgeois, le 7 octobre dernier, lors de la Supercoupe.

Un mal pour un bien? Peut-être. Si les protégés de Thibaut Petit sont appelés à ne perdre que tous les cinq mois, l’armoire à trophées du club le plus titré du pays s’agrandira ce printemps encore. A une seule condition: que ce revers, logique au vu du déroulement de la rencontre, ne brise rien, sinon une série à laquelle personne n’aurait osé rêver l’été passé, ni ne pèse par trop sur le ciboulot.

«On est déçus, forcément. Il nous tenait à cœur de continuer à gagner, surtout de battre Massagno. Il faudra voir comment on va réagir, car cela faisait longtemps qu’on n’avait plus perdu. Mais voilà, cela arrive et ce n’est pas la fin du monde», souffle Natan Jurkovitz, le capitaine «olympien».

Force de caractère

Une défaite ne tombe jamais de nulle part. Celle-ci intervient face à une formation au complet et pétrie de talent, mais dont on pouvait douter de la force de caractère. Du caractère, qu’on se le dise, Massagno en a non pas à revendre, mais il en a. Depuis la mi-janvier et l’arrivée d’Antonio Ballard plus qu’avant. Lorsqu’il a fallu tenir le score, le «taureau de l’Indiana» n’a-t-il pas brillé par sa science du combat? Un autre Américain a montré à ses coéquipiers, humiliés à Lausanne un peu plus tôt dans la semaine, le chemin de la rédemption: Isaiah Williams, auteur de 11 points, dont 9 à longue distance, lors du seul premier quart.

Trop de shoots ouverts. Mené 43-23 après 17 minutes puis 52-35 à la mi-temps, Olympic a d’abord péché en défense. Et quand il interdisait aux Tessinois le chemin du panier, ceux-ci le trouvaient quand même. Combien de tirs difficiles la SAM, emmenée par un Yuri Solca létal, a-t-elle inscrits?

11 passes seulement

«On a vu la qualité individuelle de Massagno, qui a marqué 90 points en ne réussissant que 11 passes décisives. En clair, nous avons été archidominés dans les duels. Cela signifie aussi que si on n’est pas bon collectivement, ça ne passe pas», analyse froidement Thibaut Petit, qui retiendra la réaction de ses joueurs, revenus des vestiaires avec la volonté d’accélérer le jeu, quitte à confondre vitesse et précipitation. Initiée par Eric Nottage, Arnaud Cotture et Natan Jurkovitz, la remontada fribourgeoise était en marche. Elle s’arrêtera à 9, comme autant de points d’écart (37e 79-70).

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