Le bon coup d’accélérateur
Toujours aussi diminué, Fribourg Olympic a montré de la ressource pour s’imposer à Neuchâtel (58-69)
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Patrick Biolley, Neuchâtel
16 octobre 2022 à 19:14
Basketball» «Tout le monde a dû donner le maximum. Cela signifie 110%!» Les mots de Yuri Solca résument parfaitement la partie, et la victoire 58-69, de Fribourg Olympic à Neuchâtel. Déjà orphelin de Jonathan Kazadi, Uros Nikolic, Coryon Mason (dont le contrat a été rompu, il est reparti aux Etats-Unis, ndlr) et Davonta Jordan, tous blessés, Petar Aleksic espérait avoir une solution de rechange avec l’arrivée de Matthew Milon. Présent à la Riveraine, l’arrière américain n’a pas pu jouer (lire ci-dessous).
De quoi provoquer l’ire de l’entraîneur fribourgeois qui s’en est pris tour à tour à son comité, à Swiss Basketball et aux médias lors de la conférence de presse. «Je me retrouve à user encore plus mes joueurs qui sont à la limite! Boris Mbala n’arrive plus à marcher (croisé à la sortie, le Gruérien tenait bien debout, ndlr), peste-t-il. C’est comme ça, il a fallu s’adapter.»
«Je me retrouve à user encore plus mes joueurs qui sont à la limite!»
Petar Aleksic
A la place d’avoir une rotation réduite, certes, mais confortable à huit joueurs, il n’en avait plus que sept à disposition, sans compter l’apport appréciable d’Aloïs Leyrolles, et seulement deux étrangers. «Les gars font un match incroyable. Je suis fier d’eux, s’exclame le coach. Nous avons attendu notre moment pour nous imposer. La victoire, c’était tout ce qui comptait.»
Une défense de fer
Face à un Neuchâtel limité (lire ci-après), Fribourg Olympic s’est compliqué la tâche avec une réussite au tir médiocre (9/39 à la mi-temps, 22/68 à la fin du match) et une peine crasse à attaquer le panier en début de rencontre. «Rien ne voulait rentrer, c’était extrêmement frustrant», souffle Boris Mbala. A l’inverse, les Fribourgeois ont excellé dans la raquette, en captant notamment 19 (!) rebonds offensifs. Natan Jurkovitz et ses coéquipiers ont assuré en défense et contrôlé la rencontre, ce qu’ils savent faire de mieux. Le peu de ballons perdus (7) en atteste.
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