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Victoire de Fribourg Olympic face à Lugano. La force de tout un collectif

Quatre jours après sa qualification pour le Final 4 de la SBL Cup, Fribourg Olympic se hisse en demi-finales de la Coupe de Suisse en battant Lugano 97-71.

Ross Williams (à droite) prend de vitesse Andrea Bracelli. Olympic est décidément inarrêtable cette saison. © Charly Rappo

François Rossier

François Rossier

14 janvier 2024 à 18:10

Temps de lecture : 1 min

Basketball » Mission accomplie pour Fribourg Olympic. Chargée et intense, la semaine a été parfaite. Après une 15e victoire d’affilée en championnat dimanche passé contre Pully/Lausanne et une qualification pour le Final 4 de la Coupe de la Ligue obtenue mercredi face à Union Neuchâtel, les Fribourgeois se sont également hissés dans le dernier carré de la Coupe de Suisse en dominant Lugano 97-71 samedi à Saint-Léonard.

Devant une assistance clairsemée (637 spectateurs), Natan Jurkovitz et ses coéquipiers ont fait le job. Sans trembler certes, mais sans briller non plus. Car le score final et les 26 points séparant les deux équipes ne reflètent pas la physionomie d’une rencontre accrochée jusqu’au milieu du 3e quart (41-41, 24e). «C'était un match peau de banane. Nous savions que les Tessinois allaient venir fort et que pour nous imposer, il fallait les user pour faire la différence en fin de partie», explique l’entraîneur Thibaut Petit.

Une question de rythme

Privé de Cheikh Sanè, dont l’état de santé ne s’améliore pas – «Le médecin n’est pas alarmiste, mais Cheikh souffre peut-être d’une petite commotion», précise son coach –, Olympic a mis du temps à trouver le bon rythme. «Avec 3 matches en moins d’une semaine, les jambes étaient lourdes. En plus, comme on est invaincus, on sent que tout le monde est très motivé pour nous battre», a pu constater Ross Williams.

Dominé au rebond, chose suffisamment rare pour être signalée, manquant d’intensité et maladroit en attaque (0/8 au tir et 1er panier après… 6’11 de jeu), Olympic s’est vite retrouvé mené de 15 points (4-19, 8e). «A ce moment-là, Lugano avait plus d’énergie que nous», résume Thibaut Petit. Grâce à leur expérience, les Fribourgeois ont toutefois pu limiter la casse (36-37 à la mi-temps).

Le banc en vue

De retour des vestiaires avec de bien meilleures intentions, les tenants du titre n’ont pas tardé à faire la différence. Quatre paniers primés signés Jonathan Kazadi (2x) et Ross Williams (2x) ont permis à Olympic de se donner un bon bol d’air (50-43, 26e). Durant ce laps de temps, Lugano a perdu sur blessure son imposant pivot Evan Battey, touché à une épaule. Le début de la fin pour des visiteurs, à bout de souffle, qui ne s’en remettront pas, laissant leur hôte filer vers une qualification aussi logique qu’attendue.

«On a vu la force d’une équipe sur une semaine. Le banc a offert de bonnes rotations et marqué 55 points», calcule Thibaut Petit. Décisif mercredi contre Union Neuchâtel, le 5 de base a laissé la lumière aux joueurs de l’ombre. Et à Ross Williams en particulier (7 paniers à 3 points, 27 points au final). Un feu d’artifice qui fait le plus grand bien au moral de l’Américain, auteur d’un zéro pointé quatre jours plus tôt contre Union. «J’ai essayé de rester positif en me disant que c’était juste du basket et qu’il ne fallait pas tout changer. J’ai continué à bosser et chercher comme d’habitude à amener un maximum d’énergie lorsque j’entre en jeu», commente Williams. Tout semble si simple cette saison avec Olympic.

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