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Natan Jurkovitz, nouveau capitaine d'Olympic. «Je pense être la bonne personne»

Capitaine du Fribourg Olympic, Natan Jurkovitz conçoit son nouveau rôle comme quelque chose de naturel

Natan Jurkovitz et Fribourg Olympic affrontent ce soir le Legia de Varsovie au premier tour qualificatif de la Ligue des champions. © FIBA

Pierre Salinas, Antalya

Pierre Salinas, Antalya

26 septembre 2023 à 11:05

Temps de lecture : 1 min

Ligue des champions » Sur la feuille de match, un «C» accompagne désormais son nom et son prénom. Nommé samedi à Antalya, Natan Jurkovitz est le nouveau capitaine du Fribourg Olympic. Un rôle cousu main, qu’il endosse avec Arnaud Cotture à ses côtés. Qui a voyagé avec l’équipe fribourgeoise sait que les deux amis de 28 ans sont ce que l’on appelle des batoilles, jamais avares de bons mots et de bons conseils. Interview dans le lobby de l’hôtel Megasaray Westbeach, un établissement all inclusive que les Fribourgeois quitteront mercredi matin. A moins qu’ils ne déjouent les pronostics et qu’ils s’imposent ce soir (18 h en Suisse) devant le vice-champion de Pologne, Legia Varsovie, au premier tour qualificatif de la Ligue des champions.

Qu’avez-vous dit à vos coéquipiers dimanche à la fin du match chichement remporté face aux Ecossais de Caledonia?

Natan Jurkovitz: J’ai dit: bravo tout le monde, on reste deux jours de plus au paradis! Parfois, une petite phrase vaut mieux qu’un long discours.

L’entraîneur Thibaut Petit a annoncé les noms du capitaine et co-capitaine samedi soir, lors de la théorie. Et vous, quand avez-vous appris la nouvelle?

Le matin même.

Avez-vous été surpris?

Je m’en doutais un peu dans la mesure où, depuis le début de la saison, j’échangeais beaucoup avec Thibaut. Il faudrait le lui demander, mais je pense que le coach avait pris sa décision il y a longtemps déjà. Parce que je suis au club depuis pas mal d’années (depuis 2015, ndlr), et parce que je compte parmi les leaders du vestiaire.

Peut-on parler de fierté?

D’une grande fierté, même! Je me suis toujours dit qu’être capitaine, c’était juste un titre honorifique. Mais quand, en 2019, après le départ de Chad (Timberlake), on m’avait déjà donné ce statut, j’ai compris que c’était quelque chose de plus fort que cela. Etre capitaine, c’est être le dépositaire de belles valeurs.

Comment concevez-vous ce rôle?

Prendre la parole devant les joueurs, leur parler quand ça va peut-être un peu moins bien, faire en sorte qu’ils se sentent à l’aise au sein de l’équipe comme en dehors, discuter avec le staff technique… En fait, je ne vais rien changer à ce que je faisais déjà. Je ne prends pas cette mission comme un job supplémentaire. Le capitanat, c’est simplement mettre un terme officiel sur un rôle de relais que je tenais déjà un peu.

Vous êtes considéré comme le fils spirituel de Petar Aleksic…

Le fils spirituel, c’était plutôt Boris (Mbala)… On se charriait sur le sujet, d’ailleurs.

Mais Petar Aleksic le premier vous a fait confiance, en vous prenant sous son aile. Natan Jurkovitz, capitaine d’un autre entraîneur: n’est-ce pas un peu bizarre?

C’est vrai qu’avec Petar, nous avons noué une relation spéciale. Mais voilà, une page se tourne et il y a une autre histoire à écrire, d’autant plus intéressante qu’il s’agit d’un nouveau départ. A 28 ans, et avec 9 saisons en tant que professionnel, dont une à l’étranger (en Israël, ndlr), je commence à faire partie des vieux. Ce n’est pas à moi de le dire, mais je pense être la bonne personne pour ce poste. Je m’entends bien avec tout le monde, les jeunes n’hésitent pas à venir vers moi, même les étrangers m’écrivent et me posent des questions.

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